Le ministre ivoirien du Commerce et de l'industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué dimanche que son département prendra des mesures d'encadrement des prix sur le marché face à la cherté de la vie, en cas de nécessité.
"Nous poursuivons la concertation avec les différents acteurs (pour) trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations. En cas de nécessité, nous allons prendre des mesures d’encadrement des prix", a dit M. Souleymane Diarrassouba, lors d'une conférence de presse.
Depuis quelques jours, l’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux.
M. Souleymane Diarrassouba a appelé les citoyens "au calme, à la sérénité, et à ne pas céder à la panique et à éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché".
"Face au cri de cœur de la population auquel le gouvernement est sensible, il était donc important pour le département dont j’ai la charge de rencontrer la presse pour informer les populations sur la réalité de la situation", a-t-il ajouté.
Le ministre du Commerce a expliqué que "les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire". Car, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue, après une année 2020 marquée par la pandémie à coronavirus, et les tensions sur les matières premières, l’inflation reprend de la vigueur.
L’Indice des prix alimentaires de la FAO, soulignera-t-il, a progressé pour le 12e mois consécutif et s’établit à 127,1 points, avec un bond de 5,8 points, la plus forte hausse mensuelle depuis 2010.
De ce fait, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021.
Il a noté, par exemple, que le prix du maïs a été multiplié par plus de deux, et ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%, à la suite d'une forte demande d'aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix.
Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix "AIPH" du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%.
Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399F/kg en décembre 2020 à 497 F/kg en janvier 2021, puis à 627 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 L est passé de 19600 F en décembre 2020 à 22500 F en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.
Le prix de la tonne de blé, lui, est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20% alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021.
"Face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages", a-t-il poursuivi, rappelant que la détermination des prix relève du marché selon la loi de l’offre et de la demande et du jeu de la concurrence.
La mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées, a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce et de l'industrie.
Il a mentionné que son ministère a renforcé la concertation avec les acteurs des secteurs concernés. En janvier 2021, à l’issue de discussions, les industriels et son département ont convenu de suspendre les hausses de prix de l’huile de table raffinée, intervenues au mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine boulangère type 55.
"En mai 2021, en accord avec les acteurs, nous avons pris des mesures de fixation de prix maxima convenus sur la période de la crise énergétique pour la viande de bœuf (avec et sans os), le ciment, et le maintien du prix de la baguette de pain à 150 FCFA", a-t-il également rappelé.
"Le rationnement des entreprises et ménages en électricité étant désormais terminé, nous avons donc déjà noté une tendance à la baisse des prix au détail de certains produits, notamment les matériaux de construction", a-t-il fait observer.
La botte de fer qui était vendue à 52000 FCFA en 2019, puis à 47000 FCFA en décembre 2020, entre 52000 FCFA et 54000 FCFA de janvier à avril 2021, puis entre 56000 FCFA et 60000 FCFA pendant le rationnement a baissé à 54000 FCFA aujourd’hui, a-t-il fait remarquer.
Le sac de ciment CPJ 42.5 au détail coûtait 4200 FCFA en décembre 2020, puis 4000 FCFA entre janvier et avril 2021 et entre 5000 FCFA et 6000 FCFA pendant la période de rationnement de l’électricité, est vendu aujourd’hui entre 4200 FCFA et 4500 FCFA, presqu’au prix de décembre 2020, a-t-il assuré.
En Côte d’Ivoire, les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été "globalement maîtrisées" au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, a soutenu M. Souleymane Diarrassouba.
AP/ls/APA
"Nous poursuivons la concertation avec les différents acteurs (pour) trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations. En cas de nécessité, nous allons prendre des mesures d’encadrement des prix", a dit M. Souleymane Diarrassouba, lors d'une conférence de presse.
Depuis quelques jours, l’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux.
M. Souleymane Diarrassouba a appelé les citoyens "au calme, à la sérénité, et à ne pas céder à la panique et à éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché".
"Face au cri de cœur de la population auquel le gouvernement est sensible, il était donc important pour le département dont j’ai la charge de rencontrer la presse pour informer les populations sur la réalité de la situation", a-t-il ajouté.
Le ministre du Commerce a expliqué que "les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire". Car, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue, après une année 2020 marquée par la pandémie à coronavirus, et les tensions sur les matières premières, l’inflation reprend de la vigueur.
L’Indice des prix alimentaires de la FAO, soulignera-t-il, a progressé pour le 12e mois consécutif et s’établit à 127,1 points, avec un bond de 5,8 points, la plus forte hausse mensuelle depuis 2010.
De ce fait, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021.
Il a noté, par exemple, que le prix du maïs a été multiplié par plus de deux, et ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%, à la suite d'une forte demande d'aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix.
Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix "AIPH" du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%.
Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399F/kg en décembre 2020 à 497 F/kg en janvier 2021, puis à 627 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 L est passé de 19600 F en décembre 2020 à 22500 F en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.
Le prix de la tonne de blé, lui, est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20% alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021.
"Face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages", a-t-il poursuivi, rappelant que la détermination des prix relève du marché selon la loi de l’offre et de la demande et du jeu de la concurrence.
La mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées, a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce et de l'industrie.
Il a mentionné que son ministère a renforcé la concertation avec les acteurs des secteurs concernés. En janvier 2021, à l’issue de discussions, les industriels et son département ont convenu de suspendre les hausses de prix de l’huile de table raffinée, intervenues au mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine boulangère type 55.
"En mai 2021, en accord avec les acteurs, nous avons pris des mesures de fixation de prix maxima convenus sur la période de la crise énergétique pour la viande de bœuf (avec et sans os), le ciment, et le maintien du prix de la baguette de pain à 150 FCFA", a-t-il également rappelé.
"Le rationnement des entreprises et ménages en électricité étant désormais terminé, nous avons donc déjà noté une tendance à la baisse des prix au détail de certains produits, notamment les matériaux de construction", a-t-il fait observer.
La botte de fer qui était vendue à 52000 FCFA en 2019, puis à 47000 FCFA en décembre 2020, entre 52000 FCFA et 54000 FCFA de janvier à avril 2021, puis entre 56000 FCFA et 60000 FCFA pendant le rationnement a baissé à 54000 FCFA aujourd’hui, a-t-il fait remarquer.
Le sac de ciment CPJ 42.5 au détail coûtait 4200 FCFA en décembre 2020, puis 4000 FCFA entre janvier et avril 2021 et entre 5000 FCFA et 6000 FCFA pendant la période de rationnement de l’électricité, est vendu aujourd’hui entre 4200 FCFA et 4500 FCFA, presqu’au prix de décembre 2020, a-t-il assuré.
En Côte d’Ivoire, les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été "globalement maîtrisées" au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, a soutenu M. Souleymane Diarrassouba.
AP/ls/APA