Abidjan – Le Premier ministre ivoirien, Chef du gouvernement, Achi Patrick, souhaite que les états généraux de l'éducation, lancés lundi 19 juillet 2021, à Abidjan, permettent un meilleur positionnement du système éducatif ivoirien qui commerce à « perdre ses lettres de noblesse » acquises durant les trois premières décennies de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Selon M. Achi, les différentes crises, socioéconomiques, politiques ou militaires qu’a connu es la Côte d’Ivoire depuis le début des années 90 ont affecté la qualité de l’éducation. Ainsi, malgré les nombreuses initiatives, en faveur de l’éducation, prises par le gouvernement depuis 2011 notamment une part de 5% du PIB, 18% du budget de l'Etat et 44% du budget de fonctionnement au titre de l’année 2019, l’école ivoirienne reste toujours en difficulté.
Les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (EGEA) constituent un moment important pour revenir sur les détails des actions et les résultats de cette dernière décennie.
En outre, face au changement perpétuel de la société, il devient impérieux que, de temps en temps l'on fasse le point pour mesurer le chemin parcouru et au besoin, apporter les ajustements nécessaires afin de poursuivre plus sereinement la digne marche vers le développement.
« Il nous faut courageusement avec honnêteté et franchise de questionner le système, évaluer les rôles de toutes les parties prenantes, notamment de l'Etat qui offre la connaissance et également les parents qui sont au cœur de l'éducation, chacun devant faire le point », a-t-il souhaité. Il s'agit, a-t-il ajouté, plus globalement de formuler des recommandations en vue d'un meilleur positionnement du système éducatif.
Ces états généraux constituent la quatrième concertation nationale autour de l'éducation après celles de 1977, 1985 et 1994, a rappelé le chef du gouvernement.
tad/fmo
Selon M. Achi, les différentes crises, socioéconomiques, politiques ou militaires qu’a connu es la Côte d’Ivoire depuis le début des années 90 ont affecté la qualité de l’éducation. Ainsi, malgré les nombreuses initiatives, en faveur de l’éducation, prises par le gouvernement depuis 2011 notamment une part de 5% du PIB, 18% du budget de l'Etat et 44% du budget de fonctionnement au titre de l’année 2019, l’école ivoirienne reste toujours en difficulté.
Les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (EGEA) constituent un moment important pour revenir sur les détails des actions et les résultats de cette dernière décennie.
En outre, face au changement perpétuel de la société, il devient impérieux que, de temps en temps l'on fasse le point pour mesurer le chemin parcouru et au besoin, apporter les ajustements nécessaires afin de poursuivre plus sereinement la digne marche vers le développement.
« Il nous faut courageusement avec honnêteté et franchise de questionner le système, évaluer les rôles de toutes les parties prenantes, notamment de l'Etat qui offre la connaissance et également les parents qui sont au cœur de l'éducation, chacun devant faire le point », a-t-il souhaité. Il s'agit, a-t-il ajouté, plus globalement de formuler des recommandations en vue d'un meilleur positionnement du système éducatif.
Ces états généraux constituent la quatrième concertation nationale autour de l'éducation après celles de 1977, 1985 et 1994, a rappelé le chef du gouvernement.
tad/fmo