La Côtière, route de toutes les galères (4/5). Joyau oublié, la ville tourne au ralenti. La réfection de la nationale pourrait y relancer le tourisme et le travail de mémoire sur la traite négrière.
Sassandra est comme une vieille carte postale qu’on sort d’un tiroir. Nichée le long d’une baie grandiose, cette ville du sud-ouest de la Côte d’Ivoire a connu ses plus belles heures dans les années 1990. Depuis, la cité de plus de 70 000 habitants, haut lieu de la pêche à la langouste, s’étiole entre ses vertes collines, son fleuve bordé de mangroves et l’océan bleu roi.
Guide en ville depuis plus de vingt ans, Arnaud Gogoua évoque encore avec nostalgie cette époque où, à peine sorti de l’adolescence, il promenait des... suite de l'article sur LeMonde.fr