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Société Publié le mercredi 15 septembre 2021 | APA

Prison d'Abidjan: "jamais" un mineur de 8 ans n'a été incarcéré à la Maca (procureur)

© APA Par DR
Le procureur de la République, Richard Adou

Le procureur de la République de Côte d'Ivoire, près le Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau, Richard Adou, dément qu'"aucun mineur de 8 ans n'a jamais été enregistré dans les registres d'écrou de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca)", en réaction à un témoignage.


Au cours de l'émission "Les femmes d'ici", diffusée sur les antennes de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée), le 9 septembre 2021, Diana Blé, une invitée, a témoigné sur son séjour carcéral, affirmant avoir vu une fille de 8 ans à la Maca, la plus grande prison du pays. 

"J'ai vu une petite fille de 8 ans qui était emprisonnée à la Maca. J'étais choquée. Je lui ai demandé pourquoi elle était là, elle m'a dit qu'elle a été condamnée par un juge pour avoir volé 3.000 Fcfa", a déclaré Mme Diana Blé. 


Selon le procureur de la République de Côte d'Ivoire, "ces propos sont dénués de tout fondement (car) aucun mineur de 8 ans n'a jamais été enregistré dans les registres d'écrou de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca)". 

M. Richard Adou qui "s'insurge contre la publication et la diffusion de cette information fausse et tendancieuse", estime qu'elle vise à "jeter le discrédit sur l'institution judiciaire et son fonctionnement ainsi que ses animateurs". 

Le procureur précise que l'article 113 du Code pénal ivoirien dispose que "les faits commis par un mineur de 10 ans ne sont pas susceptibles de qualification et de poursuites pénales", poursuit le communiqué. 


L'Etat de Côte d'Ivoire, conformément à ses engagements internationaux, a adopté un cadre législatif qui prévoit des dispositions spécifiques applicables au mineur impliqué dans une procédure pénale en tant qu'auteur, victime ou témoin, a-t-il renchéri. 

La loi en Côte d'Ivoire stipule que la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées, mensongères attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi. De ce fait, cette dame risque des poursuites judiciaires. 


AP/ls/APA

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