Le préfet du département de Guiglo, Yacouba Doumbia, a appelé mardi 14 septembre 2021, les producteurs de caoutchouc naturel des secteurs de Guiglo et Man, à la patience et de faire confiance à la délégation de l’Association des professionnels de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) venue d’Abidjan, ayant fait la promesse d’entamer, dès son retour à la capitale économique, des discussions avec les directions générales des usiniers, afin de trouver des solutions à des points précis des problèmes qu’ils ont soulevés.
«Je voudrais me réjouir de cette mission de l'APROMAC, à Guiglo. Elle permet d’apaiser davantage l’atmosphère d’autant que vous avez écouté ceux qui sont à l’origine des récriminations, les producteurs, mais aussi ceux par qui ces récriminations sont passées », a déclaré M. Doumbia.
L’autorité préfectorale a donc souhaité que des compromis soient trouvés afin de permettre à chaque acteur local de la filière hévéa, de trouver son compte - pour que chacun gagne au mieux - en vue du maintien de l’activité économique dans ce secteur si vital pour les régions du Cavally, du Tonkpi, du Guémon et du Bafing.
«Dans un délai assez bref, des solutions seront trouvées aux problèmes soulevés par les producteurs et portés à notre connaissance avant que la faîtière n’en soit saisie. Faisons confiance à la délégation APROMAC, car leur passage à Guiglo sera à votre avantage », a conclu M. Doumbia, non sans insister auprès de celle-ci (délégation), à continuer comme promis les discussions à Abidjan, afin d’arriver à des solutions qui arrangent toutes les parties prenantes dans la commercialisation intérieure du caoutchouc naturel dans les secteurs de Guiglo et Man.
Les dysfonctionnements récurrents du système de commercialisation locale du caoutchouc naturel au détriment des producteurs, entraînant le non-respect du prix APROMAC, avaient amené ceux-ci à émettre une véhémente protestation auprès des autorités locales pour dénoncer ces faits.
Ces producteurs des secteurs de Man et de Guiglo avaient, par la suite, adressé un courrier à l’APROMAC, l’invitant à trouver des solutions aux problèmes vécus, localement. Et qui ont pour nom, notamment la non-application du prix APROMAC, les réfractions arbitraires, les prélèvements de faux frais, les ponts et palettes truqués, les pisteurs véreux, la non-attribution des codes à la grande masse des producteurs.
(AIP)
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