Abidjan, le 14 Octobre 2021 – Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en collaboration avec le ministere de l'education nationale exécutent conjointement le projet « Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école » depuis décembre 2019. Ce projet, qui est financé par Affaires Mondiales Canada, vise à renforcer l’accès des jeunes filles à l’éducation à travers une approche transformatrice qui touche les facteurs de vulnérabilités sociales, économiques, liées aux inégalités de genre et la non-valorisation de la fille par rapport aux garçons dans la société.
Il cible les zones où les facteurs de vulnérabilité sont plus prononcés et où les indicateurs d'accès aux cycles primaires et secondaires sont encore faibles. Il s’agit notamment des régions éducatives du Nord-Est (Bondoukou, Bouna et Abengourou), de l’Ouest (Guiglo, Man-Sipilou) et du Centre (Bouaké, Yamoussoukro, Dimbokro, Daoukro et Bongouanou) et le district d’Abidjan (Abobo et Yopougon-Songon).
Au total, ce sont 1.168.073 élèves dont 723 525 filles et 444 548 garçons répartis en 3502 établissements du primaire et du secondaire et 500 filles et 50 garçons issus de la formation professionnelle qui bénéficieront de cette initiative.
Durant cette première année du projet, de nombreuses activités ont été menées entre autres la création d’espace sûrs pour les jeunes filles, la réinsertion des filles-mères dans le système scolaire, la communication parent-enfant, l’engament des leaders communautaires et les guides religieux pour le maintien des filles à l’école, la distribution de 5000 kits scolaires et d’hygiène menstruelle, la formation de femmes et filles issues des IFEEF à la confection et à la commercialisation des serviettes hygiéniques, la conception d’applications mobiles que sont E-Santé et Chance.
Concernant la première application, e-santé jeune, elle vise au renforcement de l’accès à l’information et aux services de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. La seconde, chance, permet aux survivantes ou à leurs proches de dénoncer les cas de violences basées sur le genre en lançant l'alerte sur le bouton panique. Elle permet aussi d'identifier les risques liés aux VBG à travers le violentomètre, la géolocalisation des survivantes et la coordination avec les plateformes existantes pour la prise en charge médicale, psychosociale et juridique.
En outre, le dialogue participatif avec les parents, les guides religieux et communautaires a été renforcé afin de les impliquer davantage dans la sensibilisation pour l’éducation des filles.
Ce sont ces acquis que les organisateurs de l’activité entendent présenter à leurs partenaires de mise en œuvre lors de la revue du projet, qui se tient les 13 et 14 octobre 2021 à l’Hôtel Pullman.
L’UNFPA est engagé à la réduction du nombre d’abandon scolaire en agissant sur des facteurs tels que les grossesses précoces, l’éducation complète à la sexualité (ECS) et aux services de la santé de la reproduction, l’infection à VIH et autres infections sexuellement transmissibles (IST), les mariages d’enfants, les violences basées sur le genre (VBG), le faible niveau de revenus des ménages, le poids des normes sociales, culturelles et religieuses.