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Société Publié le lundi 25 octobre 2021 | CICG-Côte d’Ivoire

Scolarisation de la jeune fille : Les indicateurs en nette évolution

© CICG-Côte d’Ivoire Par DR
Scolarisation de la jeune fille : Les indicateurs en nette évolution

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan stratégique d’accélération de l’éducation des filles (PSAEF) en mars 2018. L’objectif est de renforcer les actions en faveur de l’éducation des filles en Côte d’Ivoire.


Augmenter le taux d’accès des filles de 5 points, garantir le maintien des filles à l’école, lutter contre toutes les formes de violences à l’égard des filles et renforcer la gouvernance de l’éducation des filles. Telles sont les actions prioritaires obligatoires du Plan stratégique d’accélération de l’éducation des filles (PSAEF). Les résultats obtenus constituent, pour la communauté éducative, une grande satisfaction.


En effet, les statistiques indiquent un taux brut de scolarisation de la jeune fille de 99,93 % en 2017-2018, contre 89,60 % en 2013-2014.


Un autre aspect important est le maintien de la jeune fille dans le système scolaire jusqu’en classe de 3ème. Le taux d’achèvement au premier cycle du secondaire est passé de 34,6 % en 2013-2014 à 54,6 % en 2017-2018. Ce taux dans le primaire était de 82,2% en 2019-2020. Cette politique du genre qui a pour but d’améliorer le niveau d’instruction de la jeune fille est soutenue par celle de l’école obligatoire. Une loi a été prise depuis 2015 pour rendre l’école obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans. Le succès de la scolarisation obligatoire implique la scolarisation des filles qui constituent plus de la moitié des enfants non scolarisés (en dehors de l’école). Et depuis, le gouvernement a mené des actions vigoureuses pour qu’aucun enfant ne soit oublié.


La sensibilisation à la scolarisation de la jeune fille a porté ses fruits, car elle a permis de faire progresser l’indice de parité filles/garçons de 0,86 en 2011 à 0,99 en 2018 au primaire et de 0,74 en 2011 à 0,86 en 2018 dans le secondaire général où les filles représentent 44% des effectifs d’élèves. Dans les classes, les filles sont loin de faire de la simple figuration. En témoignent leurs résultats sur le plan national lors des examens à grand tirage.

Les résultats du CEPE 2021 révèlent que 141 740 filles sur 266 790 sont admises, soit un taux de réussite de 53,13%. Au BEPC session 2021, les filles ont réalisé un taux de réussite de 41,25%. Et pour cette même année, 29,61% des candidates au Baccalauréat ont obtenu leur diplôme. 


Pour améliorer ces indicateurs, des écoles ont été construites, réhabilitées et équipées sur l’ensemble de territoire. 


Le 09 juin 2021, le gouvernement a ratifié un accord de prêt d’un montant d’environ 15,7 milliards de FCFA en vue du financement du projet de construction et d’équipement de trois lycées d’excellence pour filles dans les Régions de la Bagoué, de la Mé et du Sud-Comoé. Ces lycées auront chacun une capacité globale de 1 000 élèves avec 800 lits de dortoir pour la partie internat.

La réalisation de ces infrastructures scolaires, avait souligné le gouvernement, s’inscrit dans un vaste projet de construction de 12 lycées d’excellence pour jeunes filles.


Mais déjà, dans de nombreuses régions, les écoles de proximité contribuent également à faciliter le maintien à l’école des filles qui arrivent à la fin du cycle primaire. Désormais, les filles admises au collège peuvent rester près de leurs parents pour poursuivre leurs études. Ces écolières peuvent poursuivre leurs études et réaliser leur potentiel.


Partout sur le territoire national, le gouvernement qui a fait de la scolarisation de la jeune fille un axe majeur de sa politique en matière d’éducation ne ménage aucun effort pour lever les pesanteurs qui freinent l’accès des filles à une éducation de qualité.

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