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Économie Publié le lundi 1 novembre 2021 | Abidjan.net

Secteur du riz : Producteurs et transformateurs du riz donnent les clés de la réussite et sollicitent les gouvernants

© Abidjan.net Par DR
Secteur du riz : Producteurs et transformateurs du riz donnent les clés de la réussite et sollicitent les gouvernants
Le président des transformateurs de riz de Côte d’Ivoire, par ailleurs vice-président de l'Organisation interprofessionnelle agricole de la filière riz (OIA riz), Dr Diabaté Mory était l’invité du comité de l’agriculture de la Chambre américaine de commerce de Côte d’Ivoire (AmCham CI) ce mercredi 20 octobre 2021, autour du thème : « Les clés du succès de la production rizicole en Côte d’Ivoire dans les années 1970 », à Abidjan-Cocody.

Le président des transformateurs de riz de Côte d’Ivoire, par ailleurs vice-président de l'Organisation interprofessionnelle agricole de la filière riz (OIA riz), Dr Diabaté Mory était l’invité du comité de l’agriculture de la Chambre américaine de commerce de Côte d’Ivoire (AmCham CI) ce mercredi 20 octobre 2021, autour du thème : « Les clés du succès de la production rizicole en Côte d’Ivoire dans les années 1970 », à Abidjan-Cocody.



Sur les treize usines de riz mises sur pied dans les années 80, pour promouvoir et développer le riz, seule l’usine de Bongouanou qui lui appartient aujourd’hui, a su résister aux différentes crises que le secteur du riz a traversées. « Il y a eu des étapes successives qui n’ont pas permis ce développement, nous sommes en train de faire la relance actuellement pour achever le vœu du président Houphouët-Boigny », a indiqué Diabaté Mory, président du groupe AMC (Agriculture and management company).



À en croire, le président des transformateurs de riz de Côte d’Ivoire et vice-président de l’OIARIZ, « le succès du riz en Côte d’Ivoire, c’est Félix Houphouët-Boigny qui croyait en sa chose et a mis en place, des outils nécessaires pour que le riz puisse se développer. Il faut pouvoir travailler sur cette relance en faisant une stratégie de développement de la riziculture qui tient compte de notre contexte » a-t-il conseillé.



Cette stratégie pour le développement de la riziculture doit tenir compte du riz pluvial qui représente 80 % de nos productions.



Le succès de la production du riz demande de moyens, surtout beaucoup de résilience. Il a relevé qu’il y a eu beaucoup de projets qui ont démarré et qui n’ont pas abouti. Aujourd’hui, grâce à ‘’la vision’’ du président Alassane Ouattara, il souhaite que les choses avancent et que rien ne s’arrête. « Il faut qu’on soit plus déterminés et qu’on fonce, qu’on soit guidé par l’obsession de la réussite » a renchérit M. Diabaté.



À sa suite, Dr Amadou Moustapha Bèye, généticien, directeur général de la société MANY, une société agro-industrielle privée basée à Abidjan, qui a des sites à Dabakala, Daloa, Marabadiassa a rappelé toute la politique qu’il y avait derrière cette vision de feu Félix Houphouët-Boigny. « La Côte d’Ivoire a pu atteindre l’autosuffisance en riz, elle a pu exporter du riz dans les pays limitrophes, notamment au Mali, au Burkina Faso et en RDC (le Zaïre en son temps). C’était vraiment les temps forts de la riziculture ivoirienne et c’était important pour nous de revenir sur ces temps forts parce que nous parlons de révolution agricole ». Il a montré aux invités et à la classe politique ivoirienne que c’est faisable parce qu’il y a eu une expérience positive en Côte d’Ivoire.



Il a parlé de ce qu’il qualifie de révolution agricole sur la base de ce qui a été faite, malgré les difficultés. « À ce jour, les importations ne cessent de grimper et tournent autour de 1 300 000 à 1 500 000 tonnes. Cela coûte environ 250 à 300 milliards Fcfa, ce qui représente de l’argent décaissé au profit des pays fournisseurs notamment l’Inde, la Chine… », s’est-il indigné.



Ce manque à gagner pour les populations peut, selon lui, servir à créer de l’emploi pour au moins 200 000 jeunes par année.


Dr Amadou Moustapha Bèye a, aussi expliqué comment on peut arriver à cette révolution agricole et comment on peut atteindre cela au bout de 4 à 5 ans. Il a montré comment il fallait le faire, mais également déboucher sur la révolution alimentaire, parce que les deux sont liées. « Il y a eu la révolution agricole donc, il y a eu plus d’aliments, des standards de recettes pour avoir des coûts beaucoup plus faibles, et cela a bien sûr montré le côté négatif de la standardisation parce que les gens consomment plus dehors qu’à la maison », a-t-il indiqué.


La réussite de la révolution agricole en riz demeure le financement par les banques des différents projets concernant le riz. C’est pourquoi, les conférenciers et intervenants ont plaidé pour la caution du président de la République pour mieux accompagner sa vision de l’autofinance en riz ou en la révolution agricole comme l’a fait Félix Houphouët-Boigny par le passé ». 


Cyprien K.

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