Une délégation de l’Office national de l’état civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI) conduite par son directeur général, Sitionni Gnénin Kafana, a effectué une visite d’étude en Belgique et en France, pour s’inspirer de leur modèle de développement de l’identification.
Selon une note d’information transmise mardi 2 novembre 2021 à l’AIP, ce voyage d’étude de benchmark organisé du 12 au 22 octobre 2021, à Bruxelles (Belgique) puis à Paris (France), a permis à la délégation de l’ONECI d’enrichir sa réflexion sur la mise en œuvre des services électroniques et mettre en évidence les particularités de l’état civil consulaire dans la perspective du déploiement du logiciel dans les services d’état civil en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, le DG de l'ONECI, en compagnie du directeur de l’identité et de l’authentification, de deux conseillers, d’un représentant du ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora et du chef de projet CIVIPOL de l’Union européenne en Côte d’Ivoire ont revisité les chantiers de la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP) et de la digitalisation de l’état civil en cours à Abidjan.
Des rencontres d’échanges et des séances de travail avec plusieurs acteurs clés de l’identification et de l’état civil ont également meublé l’agenda de la délégation de l’ONECI. Les échanges ont permis de voir l’importance des communes dans la mise en place du RNPP belge ainsi que dans la gestion de l’état civil. Ce faisant, une séance de travail a été organisée avec la mairie d’Anderlecht.
Autre étape, à Paris, la délégation de l’ONECI a fait la connaissance de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, qui est responsable de toute la chaîne de production et de délivrance les titres d’identité (CNI, titres de séjour, passeports, etc.). Là-bas, les responsables de cette agence ont souligné que leur organisme met en place des téléprocédures et a pour, entre autres interlocuteurs, l’imprimerie nationale qui a le monopole de la fabrication des titres.
A côté de cela, la plateforme COMEDEC (Communication électronique des données de l'état civil) a été présentée à la délégation de l’ONECI. Il s’agit d’un dispositif permettant l’échange dématérialisé de données d’état civil entre les destinataires des données (administrations et notaires) et les dépositaires de ces données (mairies et service central de l’état civil de Nantes).
La Commission européenne a fait l’objet d’une visite aussi. En effet, l’ONECI, à travers l’Etat de Côte d’Ivoire, bénéficie d’un appui financier de l’Union européenne pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de l'état civil.
(AIP)
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