Abidjan- Le budget du ministère de la Communication, des Médias et de la Francophonie a été adopté à 28,876 milliards francs CFA par l'Assemblée nationale, à l'issue de la présentation du ministre Amadou Coulibaly, dans le cadre de l’adoption du projet de loi des finances 2022.
Selon le ministre qui était à l'hémicycle jeudi 18 novembre 2021, ce budget servira à orienter et à renforcer les actions majeures de son département. Il s'agit, entre autres, d'améliorer l’environnement institutionnel du secteur de la communication et des médias par la soumission d’au moins sept textes majeurs.
Ce budget permettra également de renforcer d’au moins 60% la capacité du personnel par une politique accrue de formation, d'améliorer la gestion des deniers publics du département ministériels par le renforcement de la maîtrise des procédures de gestion des acteurs budgétaires et le déploiement des contrôles prévus par les textes, d'améliorer la planification, le suivi et l’évaluation des projets majeurs dans les secteurs respectifs, de renforcer la production, la diffusion de l’information en améliorant significativement dans une proportion d’au moins 70% les différents taux de couverture en télé, radio et presse écrite.
Le ministère pourra avec ces fonds, réguler et professionnaliser le secteur de la communication et des médias par l’accroissement de la formation et le déploiement des différents mécanismes de contrôle des autorités investies à cet effet, promouvoir et vulgariser les actions de la francophonie en Côte d’Ivoire par une politique de vulgarisation et de sensibilisation des activités de la francophonie.
« Notre vision est institutionnelle par le renforcement du cadre législatif et règlement de nos services et structures. Elle est humaine parce que valorisant les professionnels du métier par une assistance professionnelle et sociale à leur endroit. Elle est économique parce que favorisant la création et la promotion des outils de production dans le secteur », a indiqué le ministre Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement.
Il a également relevé que la vision de son département ministériel est offensive parce qu'elle met en premier plan, sans concession, les intérêts du pays à travers l’amélioration de son image.
tad/cmas