Séguéla– Les membres du comité de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale dans le département de Séguéla ont été instruits, mercredi 24 novembre 2021, sur leurs missions par le médiateur délégué de la République auprès des régions du Béré, du Bafing et du Worodougou, Soro Doh Siélé, au cours d’une séance de travail dans l’enceinte de cette institution, sise au quartier Soukrougban.
« Le médiateur et ses collaborateurs nous ont bien situés sur notre rôle. A partir de maintenant, on va se mettre au travail pour rencontrer les communautés pour pouvoir mieux gérer la cohésion sociale à Séguéla », s’est exprimé le vice-président dudit comité, Oulaï Jean, à la suite du secrétaire général de ce bureau, Bakayoko Gaoussou, qui, lui, a pris l’engagement de désormais partir ‘’partout où besoin sera pour prôner la cohésion sociale, la paix’’.
Le comité de veille et de suivi de la cohésion sociale dans le département de Séguéla a été mis en place le 30 juin 2021 par le préfet Diarrassouba Karim. Il compte une vingtaine de membres.
« Après cette rencontre, nos attentes sont que les membres du comité soient des relais, qu’ils aillent auprès des populations dès qu’ils sentent un frémissement, qu’ils soient immédiatement sur le terrain pour collecter les informations nécessaires parce que le médiateur de la République fait de la prévention des conflits un élément important », a, pour sa part, déclaré Soro Doh Siélé.
Il a annoncé pour bientôt des ateliers de formation sur les techniques d’écoute, l’alerte précoce et la prévention des conflits ainsi que sur des thématiques identifiées par les membres du comité de veille, entre autres, les conflits agriculteurs-éleveurs, les conflits fonciers et l’opération de délimitation des territoires villageois.
Créés par arrêté du médiateur de la République en date du 1er juillet 2020, les comités de veille et de suivi de la cohésion sociale ont plusieurs missions dont l’évaluation, de manière périodique, de la situation de la cohésion sociale dans les différents départements et régions, l’organisation du dialogue communautaire en vue de prévenir et régler les conflits, la sensibilisation des communautés à la cohabitation pacifique et au respect de la différence, ainsi que l’information du médiateur délégué de toute situation susceptible de perturber la paix et la cohésion sociale.
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