Les acteurs des organisations de la société civile (OSC), de l’administration financière et les agents des médias d'Abengourou ont décidé vendredi 26 novembre 2021 au terme d’un atelier de renforcement de capacités de mettre en place un cadre permanent de concertation et de consultation pour un meilleur suivi de la gestion des finances publiques.
La décision de créer le cadre de concertation fait suite à l’adoption en 2020 par la Côte d’Ivoire, du budget programme qui renforce le pouvoir de contrôle du citoyen.
Ce cadre de concertation et de consultation représentera un complément de la transparence et le porte-voix de la population. Les membres ont pour mission d’identifier plus efficacement les besoins des populations les vulnérables afin d’augmenter l’impact des populations sur la réduction de la pauvreté.
« Il aura pour avantages d’accroître l’efficacité de l’action publique, c’est-à-dire tous les actes que le pouvoir public pose dans le cadre du développement », a expliqué le formateur professeur Noula Lama spécialiste des questions de finances publiques.
L’autre avantage consiste à améliorer la transparence dans les finances publiques et l’accès à l’information budgétaire des citoyens et du public, mais également de renforcer la participation des citoyens au processus budgétaire.
M. Lama a exhorté les acteurs du cadre permanent de concertation notamment les organisations de la société civile, à ne pas se transformer en appendice des politiques, mais à se démarquer pour une meilleure participation à la gestion des deniers publics.
L’atelier de renforcement des capacités des OSC et des agents des finances publiques s’inscrit dans le cadre du projet « Finances publiques notre affaire à tous (FiPNAT) » conduit par Action pour la protection des droits de l’homme (APDH) Côte d’Ivoire et cofinancé par l’Union européenne et la fondation Konrad Adenauer (KAS).
(AIP)
nam/kam