Le préfet de police du district du Gôh-Djiboua, le commissaire divisionnaire Boa Kouassi Jean, a invité les populations des régions du Gôh et du Loh-Djiboua, au civisme lors d’un atelier de sensibilisation mardi 11 janvier 2022 au centre Emmaüs de Gagnoa.
« Toute nation qui aspire au développement, doit tuer en elle, les germes de l’incivisme », a d’emblée défendu le commissaire Boa. Il a appelé la chefferie, les associations de la société civile, ainsi que les syndicats présents, à jouer leur rôle, qui est de soutenir la police, en collaborant « honnêtement et franchement » avec elle, mais aussi, au respect des règles de bonne conduite dans la société.
Le civisme s'exprime aussi par la dénonciation des suspects auprès de la police, "et faites-le discrètement », a insisté le préfet de police, expliquant qu’il ne s’agit pas de « délation », mais plutôt d’alerter « sur tout ce qui vous semble suspect », et cela dit-il, « même si vous pensez que ce n’est pas utile, donnez l’information, nous apprécierons ».
Il a annoncé que dorénavant, le temps d’intervention des forces de l’ordre à Gagnoa, est réduit à 10 minutes.
Pour le secrétaire général 1 de préfecture de Gagnoa, Kamaté Bêmah, la raison d'existence des autorités administratives et de police, est la population, à qui, il a demandé d’aider les forces de l’ordre à les aider. « Nous sommes là pour vous », a-t-il assuré.
L’atelier de Gagnoa, est une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la politique de la police de proximité mise en place par la haute hiérarchie des forces de défense et de sécurité.
En décembre, plusieurs fumoirs ont été détruits, 189 suspects interpellés, dont cinq déférés, 23 kg de cannabis, et 4 000 comprimés (notamment ceux vendus dans les kiosques à café) saisis à Gagnoa.
(AIP)
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