Le Renouveau syndical des agents du fisc (RESA-FISC) ne veut plus de nomination à la Direction générale des Impôts. Cette volonté a été rendue publique, le vendredi 14 janvier dernier, au siège du RESA-FISC à Cocody-Riviera, lors de la conférence de presse d’annonce de son prochain congrès. « Les nominations relèvent, bien sûr, du pouvoir discrétionnaire de l’autorité (…) Nous estimons qu’au sortir du séminaire de Grand-Bassam où le profil de carrière a été remis sur la table, il eût fallu attendre la mise en place des Commissions censées statuer sur les nominations éventuelles à la Direction générale avant toute liste de nominations. Hélas, la Direction a estimé qu’il était temps, pour elle, de faire certaines nominations. Nous estimons que des nominations ne correspondent ni à l’esprit ni à la lettre du profil de carrière. C’est pourquoi, le RESA-FISC estime qu’il faut suspendre toutes les nominations et mettre en place les mécanismes de nominations, avec in fine, l’application effective du profil de carrière, au plus tard fin mars 2022 », a déclaré Koné Guedjouma, administrateur des Services financiers, 1er secrétaire général adjoint du RESA-FISC chargé des Revendications. Koné, par ailleurs président du comité d’organisation du congrès ordinaire du RESA-FISC, a également indiqué qu’il constituerait un « nouveau départ en vue de la mise en œuvre effective du profil de carrière ». Le conférencier a fait savoir que le congrès des 4 et 5 février dont le thème est « Profil de carrière et optimisation des recettes fiscales à la DGI : le défi du RESA-FISC » permettra de « faire l’état des lieux depuis la création du RESA-FISC jusqu’à maintenant ». Il a aussi annoncé que les 1.200 militants que revendique le syndicat sont attendus à cette grande réunion. Il a en outre expliqué que suivant les textes, il aurait dû avoir lieu trois (3) ans après l’assemblée générale élective mais l’une des raisons du décalage est d’ordre organisationnel et la seconde est d’ordre financier. « En tant que structure sérieuse qui veut aller loin, il a fallu s’implanter. Il a fallu réaliser l’implantation sur le territoire national. Cela nous a pris du temps », a-t-il expliqué. Il a par ailleurs dit que l’augmentation de l’indice ; la question de BNI-gestions « en voie de résolution » ; la réintégration dans les effectifs de nombre de caissières qui avaient été suspendues.
FRANÇOIS BECANTHY