La 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow a fermé ses portes le vendredi 12 novembre 2021.
A l’issue de la plus grande rencontre climatique du monde, il était opportun pour le GGGI (Institut Mondial pour la Croissance Verte ) et les acteurs clés notamment le PNUE, l’ambassade de Grande Bretagne, les Organisations de la Société Civile (OSC), le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, le secteur privé etc de faire une mise à jour sur l’évolution des discussions et d’aborder les perspectives sur les questions en suspens.
A cet effet, un atelier de debriefing de la COP 26 et les perspectives de la COP 27 s’est déroulé ce jeudi 20 janvier 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire à Cocody.
Cet espace de discussion est une résultante à la suite du forum national tenu le 30 septembre 2021 au cours duquel les OSC ont soumis un document de plaidoyer notamment la déclaration d’Abidjan. Laquelle déclaration contenait les aspirations des OSC dans le cadre des négociations climatiques de la COP26 à Glasgow.
Pour Dr Malle Fofana, représentant Afrique du GGGI, cette Conférence des Parties a produit des résultats concrets car les pays ont discuté de choses concrètes comme la fin des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) premières sources de gaz à effet de serre .
Dr Mallé reste optimiste sur l’application des engagements pris.
« Que des engagements forts soient déjà pris, c'est une première exigence, la deuxième, c'est la mise en œuvre . La COP27 qui se tiendra en Egypte du 7 au 18 novembre 2022 dans la ville balnéaire de Charm el-Cheikh, se veut et doit être la COP de la concrétisation et des résultats pour l’Afrique, la COP du multilatéralisme, des investissements et de l’adaptation. Et je pense que la Cote d’ivoire jouera sa partition. », a-t-il plaidé.
Sous la présidence de la Grande-Bretagne, LA 26ème COP a mobilisé plusieurs financements, note Catherine Grâce, son Ambassadeur en Côte d’Ivoire. « 356 million de dollar engagés pour le Fonds d’Adaptation ,le Royaume-Uni a contribué à 40 millions de dollars. La Glasgow Financial Alliance for Net Zero ( Alliance forestière pour l’émission Zéro de Glasgow ) a pu réunir et rassembler plus de 450 institutions financières majeures pour l’engagement de leurs bilans. 130 milles dollar vers l’émission zéro carbone. »,a-t-elle indiqué.
Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable s’est fait représenter à cette activité par son Directeur de Cabinet adjoint Kodehi Gnahoré. Il a rappelé quelques grands acquis de la rencontre climatique.
« 152 pays, représentant près de 90% des émissions de Gaz à Effets de Serre, ont remis des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) rehaussées ;82 pays ont désormais la neutralité carbone dans leurs objectifs, soit 13 pays de plus qu’avant la conférence de Glasgow ; près de 180 pays se sont engagés à stopper et à inverser la déforestation d’ici 2030 notamment à travers la mobilisation de 16,5 milliards d’euros pour la protection et la restauration des forêts. », a relevé l’émissaire du ministre.
La COP26 avait été considérée par le Secrétaire Général de l’ONU comme “la COP la plus importante depuis la COP21 à Paris”.
Un panel a alimenté par ailleurs le débat. Il a réuni Angèle Luh, représentante Afrique de l’Ouest de l’Onu Environnement, Claude Koutoua de la CGECI, Dr Touré Kani au nom des OSC et Amadou Lamine Fall du GGGI.
Ce debrief de la COP 26 s’inscrit dans le cadre du projet du GGGI0 : « Autonomiser les acteurs non étatiques locaux et les communautés vulnérables pour l'action climatique et la résilience ». Il couvre deux pays, la Côte d’Ivoire et le Sénégal et vise à renforcer les capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) en matière de plaidoyer en faveur d'une action climatique plus ambitieuse aux niveaux national et international.
Atapointe avec Sercom
