A l’initiative de la Société Ivoirienne d’Ultrasorographie (SIVUS) que s’est ouvert le 25 février 2022, à Abidjan, commune de Cocody, les 2èmes journées ivoiriennes d’échographie multidisciplinaire autour du thème " l’échographie comme alternative aux rayonnements ionisants en Afrique subsaharienne ".
Cette rencontre de haut niveau avait pour but d'encourager les professionnels notamment, radiologue, cardiologue, gynécologue, gastro-entérologue, sage-femme, et infirmier à utiliser l’échographie comme moyen diagnostic, a déclaré prof Kouamé N’Goran, président du SIVUS.
Pour ce faire la Société Ivoirienne d’Ultrasorographie recommande l’optimisation de l’utilisation de ce moyen d’imagerie. « Vous savez on fait des diagnostics pour trouver des maladies, mais on utilise certains moyens qui vont faire mal au patient après. Par exemple, les rayons x sont retrouvés dans la radio, le scanner qui peuvent entraîner des cancers longtemps après avoir fait l’examen. Alors qu’il y’a un autre outil diagnostic qui est l’échographie, qui n’est pas nocif, dénué de toute irradiation. Nous pensons qu’en optimisant l’utilisation de ce moyen d’imagerie, nous pouvons faire le diagnostic tout en protégeant la santé futur de la population », a ajouté prof Kouamé.
Respectivement, Prof Gbazi Gogoua Casimir, Directeur du Centre International de Formation des Radiologistes d'Afrique Francophone (CIFRAF) et Prof Béatrice Nandjui, Doyenne de l'UFR des sciences médicales de l’université Felix Houphouët Boigny (FHB), ont souhaité que l’échographie soit l’affaire des spécialistes bien formés.
C’est près de 200 experts venus de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso, du Sénégal, du Togo, du Bénin, du Cameroun etc… qui réfléchissent sur la thématique centrale. Les travaux ponctués de séance d’échographie et de plusieurs communications prendront fin ce samedi 25 février prochain.
C. T
