Niakara- Des usagers des engins à deux ou trois roues ont plaidé, dimanche 27 février 2022, pour un entretien des accotements de la voie internationale reliant la Côte d’Ivoire aux pays de l’hinterland, soulignant que la présence, par endroit, de hautes herbes sur cette partie de la route constitue une véritable menace non seulement pour la durabilité de cette infrastructure de communication mais aussi et surtout pour les motocyclistes.
"On nous recommande, pour notre propre sécurité sur la Nationale A3, d’emprunter les accotements. Mais regardez vous-même ! Est-il possible de circuler librement le long de cette partie de la route avec cette broussaille qui obstrue le passage ? ", s’est interrogé Paul Silué Domigban, un motocycliste en provenance de Niakara.
En effet, comme Paul Silué, un agriculteur résidant à Timorokaha, Joseph Ouattara Kiripo, a déploré la présence, de plus en plus persistante par endroit, de hautes herbes sur les accotements, c'est-à-dire les espaces aménagés entre la chaussée et le fossé, le long de la voie reliant Bouaké à Ferkessédougou.
Une situation qui oblige régulièrement les motocyclistes à des va-et-vient "risqués" entre la chaussée et le bas-côté sur cette route internationale dont les travaux de rénovation, très appréciés des populations et des usagers, ont été achevés en 2020.
"Pour en garantir la durabilité, il faut entretenir cette route, symbole de renouveau, de progrès et de la paix retrouvée, qui fait la fierté de la Côte d'Ivoire en général et particulièrement celle des populations locales", a soutenu Joseph Kiripo.
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