Le 13e Congrès du PDCI sera un Congrès spécial dans ce sens qu’il sera consacré à honorer le président Henri Konan Bédié. Et rien d’autre. Un hommage dit-on pour remercier le président du PDCI pour toutes ses actions au bénéfice des militants.
Le 06 mars dernier à Koumassi, Emmanuel Kouassi-Lenoir a expliqué les trois (03) raisons qui justifient amplement cet hommage.
La première, c’est le rôle joué par le président Bédié dans ce qu’on a appelé "Le miracle ivoirien" « Lorsqu’on parlait du "miracle ivoirien", ce n’était pas un hasard. Il y avait des gens qui étaient les artisans de ce miracle. Et parmi eux, il y avait le président Bédié », s’est réjoui Emmanuel Kouassi-Lenoir. Malheureusement, à l’en croire, ce miracle n’a pas fait long feu parce qu’interrompu par un coup d’Etat inutile.Et pourtant poursuit-il, la Côte d’Ivoire était sur la bonne voie au point de vue du développement. « Si on avait laissé la Côte d’Ivoire fonctionner comme il fonctionnait, le pays serait au même stade de développement que la Belgique, la Corée du Sud et le Portugal aujourd’hui selon les experts. Le coup d’Etat est venu freiner brusquement ce schéma. Et depuis lors la Côte d’Ivoire n’arrive plus à se lever. Est-ce que vous savez après l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire était le seul pays où il y avait de l’eau potable en 1975. La Côte d’Ivoire était le seul pays où les gens envoyaient leurs cadres se former dans nos universités. Aujourd’hui, le pays est avant dernier selon les experts. On se rend compte que si le PDCI était encore au pouvoir, on ne serait pas dans cette situation », a dénoncé Emmanuel Kouassi-Lenoir. Pour lui, toutes ces réalisations, çà et là à Abidjan particulièrement, ne sont que la photocopie du plan de développement du PDCI. En somme, ce parti avait déjà tout planifié. « Tout ce qui se fait comme 3e pont, 4e pont , métro, c’était prévu depuis 1975. Le président Ouattara qui est un ancien cadre du FMI le sait. Il l’a appliqué à son profit. Ils n’ont rien inventé. Ils ne font qu’appliquer ce qui avait été programmé », a-t-il fait savoir. Et de s’interroger « Est-ce que quelqu’un qui a passé tout son temps à réfléchir pour que la Côte d’Ivoire soit ce qu’elle est aujourd’hui, est-ce qu’on ne doit pas lui rendre hommage ? ».
Le second motif qui justifie cet hommage, c’est la sauvegarde du PDCI. Si le PDCI a résisté face aux complots, c’est bien grâce au président Henri Konan Bédié, rappelle Emmanuel Kouassi-Lenoir. « Est-ce que vous savez comment on a failli décapiter le parti ? Tout a commencé par La création du RHDP. On a dit on va créer un parti politique. Et Bédié dit je ne suis pas contre le RHDP, il faut qu’on fasse un groupement au lieu d’un parti politique. On fait un rapport confidentiel au président Bédié pour lui dire si vous allez à l’élection présidentielle en 2015, le PDCI va perdre parce que la liste électorale est déjà faussée. Ce n’est donc pas parce que Bédié a laissé son poste pour quelqu’un, non. Bédié dit d’accord, je vous offre un 2ème mandat le temps que le travail d’organisation se fasse. Bédié est certes âgé mais il n’y a pas plus patient qu’un homme âgé. On fait un Bureau politique qui dit si c’est pour faire un seul parti, nous on refuse le RHDP. Quelle pression n’a-t-on pas mise sur le président Bédié ? C’est la première fois que l’autorité judiciaire annule un Bureau politique. On fait encore un 2ème Bureau politique, la justice l’annule. Mais c’est le Congrès extraordinaire qu’ils n’ont pu annuler. Les autres partis se sont écroulés et le PDCI est resté seul parce qu’il y avait un seul homme qu’on traite de vieux mais qui résiste. Au moment où le vieux résistait, beaucoup de jeunes se couchaient. Il a résisté par tous les moyens dont il disposait », a-t-il fait savoir.
Enfin, la troisième raison, c’est l’amour que le président du PDCI a pour son pays. C’est au nom de cet amour, selon Emmanuel Kouassi-Lenoir, qu’il continue de se battre pour que la paix et la justice s’y installent définitivement. Et le président Henri Konan Bédié l’a encore démontré lors de l’élection présidentielle ajoute Emmanuel Kouassi-Lenoir. « Au-delà de l’arme judiciaire, on a utilisé l’arme financière. On vous coupe la subvention du parti. Le parti n’a pas de subvention depuis des années mais le parti tient encore. Malgré les coups, les humiliations, Bédié ne bouge pas. Il est serein. Mais plus grave, l’arme de la violence. En 2020, à l’élection présidentielle, pour avoir exigé rien d’autre que le Droit, on lui a fait subir la pire des humiliations. C’est le blocus malgré tout ce qu’il a fait pour ce pays. Le président Bédié a résisté. Souvent on se demande pourquoi le président Bédié se bat comme ça ? Mais il se bat parce qu’il aime son pays. On peut tout reprocher au président Bédié mais là, on ne peut pas lui reprocher cette résilience. Et ce serait une ingratitude pour ne pas reconnaître ça », dit-il avant de soutenir ce projet bien défendu par le secrétaire exécutif en chef du PDCI, Prof. Maurice Kakou Guikahué.
DJE KM
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