Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a ouvert, lundi 14 mars 2022 à Abidjan, la 6ème réunion du comité technique du projet régional de dialogue et d’investissement sur le pastoralisme et la transhumance au sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) dont l’objectif global est de renforcer la contribution du pastoralisme et de la transhumance transfrontalière à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, au développement socioéconomique équitable et à l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
Durant les trois jours que vont durer les travaux, il s’agira de faire le point des acquis de 2021 du projet, les perspectives 2022 et de discuter des enjeux et des défis, ont fait savoir les organisateurs.
Rappelant les efforts déployés par le gouvernement ivoirien dans ce cadre du projet, le ministre Sidi Touré, en ouvrant les travaux, a expliqué que la loi de 2016 relative à la transhumance et aux déplacements du bétail définit les principes généraux et les règles en matière de transhumance et déplacement du bétail.
Financé par l’Union européenne (UE), le PREDIP vient renforcer les efforts du gouvernement ivoirien dans la résolution des problèmes rencontrés dans le secteur, puisque d’importantes infrastructures ont été réalisées dans sa mise en oeuvre, notamment le balisage de 325 km de pistes à bétail, la mise en place de trois banques d’aliments de bétail dans les localités de Ferkessédougou, Niellé et Tengréla, la construction de trois quais d’embarquement à Kaouara, Kong et Toumoukoro, la réhabilitation de deux postes vétérinaires transfrontaliers au Burkina Faso et au Mali.
D’autres acquis, tels que la construction d’un service régional d’information sur le pastoralisme et transhumance pour la production d’information d’aide à la décision économique et politique au régional, ont été relevés, pour sa part, par le secrétaire exécutif adjoint du comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS), Paul Ouédraogo.
En outre, a-t-il fait noter, le renforcement du dialogue multi-acteurs, aux échelles locale, nationale et régionale, pour améliorer la collaboration autour de la gestion d’aide de la gestion de transhumance ainsi que la construction de plusieurs infrastructures comme les unités vétérinaires, les aires de repos, de pâturages, les banques d’aliments bétail, etc.
La rencontre d’Abidjan permettra aux experts de faire le bilan de tous les acquis et relever les défis futurs, à savoir les réflexions et initiatives visant à faciliter l’exercice de l’élevage mobile et à assurer une cohabitation paisible entre agriculteurs et éleveurs par le biais d’une meilleure maîtrise de la mobilité des animaux et d’une plus grande intégration des activités agricoles et pastorales.
(AIP)
Bsp/kp