A la Direction des pêches (DP), zone portuaire d’Abidjan, le Ministre des Ressources Animales et halieutiques Sidi Tiémoko Touré a procédé, ce 22 mars 2022, à l’inauguration du centre de formation aux techniques de transformation du poisson Surimi.
« Pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture cette forme de traitement du poisson vient apporter de la variété et de la valeur ajouté », a déclaré le Ministre Sidi Touré. Les femmes sont donc selon lui les heureuses bénéficiaires « de la nouvelle alternative de cette technique qui permet de diversifier leur source de revenu, mais également de fournir une alimentation équilibrée et de qualité à leur famille », s’est-il réjoui.
Ce centre dédié à la transformation du surimi, selon le Ministre des Ressources Animales et halieutiques est un investissement transformationnel qui va largement concourir à renforcer les possibilités et les capacités des femmes, des centres de protection de la petite enfance, des cantines scolaires, des hôpitaux et des centres de santé pour proposer un produit de qualité à base de poisson transformé.
L’Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, IKKATAI Katsuya a pour sa part invité les acteurs à une gestion et une exploitation appropriées afin que ce centre de formation favorise l’enracinement et l’expansion de la culture japonaise du « Surimi », au bénéfice du maximum possible de femmes et leurs familles issues des communautés de pêcheurs de Côte d’Ivoire.
Ce projet au dire du Directeur des pêches, Colonel Fofana Bina remonte au 30 août au 10 septembre 2016, au cours duquel, une délégation de l’ONP Omi no Kuni a organisé des séances de formations au profit des femmes et de dégustation de produits Surimi à Abidjan et Songon.
Avec ce nouveau bâtiment, ajoute le Colonel Bina, à une capacité de 40 stagiaires par session d’une semaine. A ce jour, ce sont environ 200 jeunes femmes issues des milieux défavorisées, déscolarisées et sans-emplois qui ont été formées, a-t-il signifié.
La présidente de la coopérative des vendeuses de poisson du port de pêche d’Abidjan, Dago Amy Christiane explique les compositions du Surimi. « C’est une pâte de poisson frais transformée à l’aide de techniques traditionnelles japonaises qui permet au poisson de garder tous ses nutriments de base », a-t-elle révélé.
D’un montant d’environ 500 millions de Francs CFA, ce centre est construit sur une superficie de 616m2. Le bâtiment comprend deux salles polyvalentes, cinq salles à usage de bureaux ou entrepôts, deux cuisines et deux combles.
Ce projet a été mis en œuvre à travers la collaboration entre l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI), et l’Organisation à but non-lucratif japonaise (ONP) « UMI no Kuni », présidée par Shiraïshi Yuriko.
CT