Après New Delhi, en Inde les 2 et 3 septembre 2019 (COP-14), l’honneur revient à la Côte d’Ivoire d’organiser la 15ème session de la conférence des parties de la convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification COP-15. L’évènement aura lieu du 09 au 22 mai à Abidjan. Ce sont cinq (05) mille délégués de 197 pays qui sont à cet effet attendus pour échanger autour du thème : "Terres. Vie. Patrimoine: d’un monde précaire vers un avenir prospère". En attendant, Abou Bamba, président du Comité d’organisation est revenu sur les enjeux de la COP-15. « On va injecter dans l’économie de notre pays du 09 au 22 mai, une certaine quantité d’argent qui va aller dans les secteurs fortement éprouvés par la crise par la maladie à la COVID-19 (…)
Tous les fonds que le gouvernement va mettre en œuvre pour la préparation de l’organisation de la COP-15 vont rester dans l’économie de notre pays et redistribués. Au niveau stratégique, la Côte d’Ivoire sera pendant deux (02) semaines le centre mondial. Il y a 700 journalistes qui vont couvrir l’événement. On ne parlera que d’Abidjan. Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire étant un pays à vocation agricole (…) le gouvernement va lancer le programme Initiative d’Abidjan qui est un vaste programme de restauration et de réhabilitation des terres dégradées dans le pays afin d’augmenter la production agricole. Cela va se traduire par la création d’emplois pour les jeunes, l’amélioration des conditions de vie des femmes productrices en zones rurales, la réduction des disparités régionales au niveau de la pauvreté », a-t-il encore annoncé.
Abou Bamba, par la suite, a souligné que la Cop-15 d’Abidjan va mettre l’accent sur le développement socio-économique « La COP-15, ce sera COP-15 pour le développement socio-économique. Ce sera des décisions fortes sur la création d’emplois, l’augmentation des ressources agricoles durables en Côte d’Ivoire, la création de richesses et surtout la mise en place de mécanismes financiers », a-t-il précisé.
DJE KM