Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, a présidé, mercredi 23 mars, à Abidjan, la 3e réunion des membres la Commission mixte MIRAH-UE chargée de suivre et de contrôler l’application des protocoles régissant de l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne.
Selon le ministre Sidi Touré, « cette 3ème commission mixte » a permet de faire « le bilan de la mise en œuvre du protocole 2018-2024 sur la période 2019-2021 et la programmation des actions à exécuter dans le cadre de l’appui sectoriel 2022-2023 ». A LIRE - La Côte d’Ivoire évalue le potentiel d’approvisionnement de ses marchés locaux
« J’ai demandé, à cet effet, qu’un accent particulier soit accordé au soutien à la pêche artisanale et au développement de l’aquaculture qui, représentent des maillons importants de la lutte contre l’insécurité alimentaire, le chômage des jeunes, des femmes et la pauvreté des populations », a indiqué Sidi Touré, après avoir relevé quelques contraintes rencontrées dans la réalisation de l’appui sectorielle 2019-2021.
Pour rappel, la République de Côte d’Ivoire et la Communauté européenne se sont liées par un accord de pêche autorisant cette dernière à pêcher dans la Zone Economique Exclusive ivoirienne (ZEE). Le cadre général de cet accord, mis en place depuis 1991, a subi une modification pour devenir un accord de partenariat de pêche dont le troisième protocole a été signé en mars 2018.
D’une durée de six (6) ans, ce nouveau protocole couvre la période allant du 1er juillet 2018 au 30 juin 2024. Conformément à l’article 9, il est institué une Commission mixte Côte d’Ivoire – Union européenne chargée de suivre et de contrôler l’application des protocoles régissant cet accord. Cette Commission mixte se réunit au minimum une fois par an, alternativement en Côte d’Ivoire et dans un Etat membre de la Communauté européenne.
Abdel-Habib Dagnogo