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Économie Publié le lundi 28 mars 2022 | AIP

La cherté de la vie érode la valeur du salaire et de l'épargne, selon des fonctionnaires à Niakara

Niakara, Des fonctionnaires de Niakara estiment que face à l'augmentation du prix de certains produits alimentaires entraînant une cherté de la vie, les salaires ne suffisent plus à couvrir les frais de subsistance.


"Aujourd'hui, avec mon salaire mensuel de 210 000 FCFA, j'ai tous les problèmes. je ne peux même pas joindre les deux bouts face aux prix galopants des produits vivriers et maraîchers sur le marché de Niakara", a martelé, dépité, D.Y.K (27 ans), un fonctionnaire du ministère de l'Éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA) à Niakara.


Il soutient que son traitement salarial ne représente rien, l'obligeant à "puiser régulièrement dans son épargne issue de son premier mandatement.


Pour lui, comme pour bien d'autres agents de l’État et fonctionnaires, à l'instar de S.O.T (41 ans), un agent au ministère de l'Intérieur à Niakara, le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement conduit par le Premier ministre Patrick Achi, devraient s'employer à maîtriser l'inflation galopante et le coût de plus en plus élevé des denrées de première nécessité.


"Les décisions, qu'ils prennent en réunion de conseil de ministres à Abidjan, n'ont rien à voir avec la réalité sur le terrain. Même si on te paie à 600 000 FCFA et que tout grimpe sur le marché, dans les boutiques, dans les hôpitaux et autres services et surfaces, ton salaire ne te servira à rien", a-t-il conclu.


(AIP)


jbm/tad/fmo

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