Après 02 ans d’absence sur la scène, le Salon international du livre d’Abidjan (SILA) a démarré ses activités, hier. C’est à la salle Lougah François du Palais de la culture que s’est déroulée l’ouverture officielle de la 12ème édition du SILA. « Emergence d’un lectorat africain actif et durable » tel est le thème de cette édition qui s’étendra du 17 au 21mai 2022. Présent à l’ouverture, Eugène Aka Aouélé, président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, et parrain de la cérémonie, a félicité la tenue de ce Salon qui, pour lui, est culturellement essentiel non seulement pour les populations de Côte d’Ivoire mais pour toute l’Afrique.
« La tenue de ce Salon est à saluer dans la mesure où elle nous donne de saisir l’urgence et l’immédiate nécessité de nous remettre toutes et tous à la lecture, de saisir la portée du livre et d’en faire la promotion et de le valoriser » a-t-il indiqué. Pour cette année, 14 pays ont été conviés dont le Sénégal le pays à l’honneur. Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la communication du Sénégal, présent aux côtés de son homologue Françoise Remarck, ministre ivoirienne en charge de la Culture et de la francophonie, s’est félicité du choix porté sur son pays en tant que hôte d’honneur.
« Le livre représente l’un des fondements de la politique éducative et de l’édification de l’homme intégral, capable de répondre aux exigences du développement humain. (…) il nous faut redonner le goût de la lecture à nos élèves et apprenants. Soyons des amis du livre si nous voulons une école de qualité » a déclaré Mariatou Koné, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Françoise Remarck a, pour sa part, invité tous les acteurs à lutter contre la contrefaçon « Dans nos pays respectifs, ce secteur n’est pas épargné par la contrefaçon d’ouvrage qui fait perdre aux entreprises une part importante de leurs recettes. Si rien n’est entrepris, notre écosystème pourrait être en très grande difficulté. Les combats à mener sont nombreux, variés et nous imposent un engagement stratégique et sans relâche. Ensemble, nous devons relever plusieurs défis qui sont incompressibles pour permettre au livre de demeurer au centre de la formation, de l’éducation et du savoir » a-t-elle ajouté.
A.N (Stagiaire)