Les membres de la coordination régionale de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) dans le département de Séguéla ont été formés sur les effets néfastes des changements climatiques dus à la dégradation du couvert forestier au cours d’un atelier, lundi 23 mai 2022, dans le cadre du projet ‘’Benkadi’’.
« Pour nous, c’est de leur donner la capacitation de pouvoir suivre les activités qui seront menées (…) pour qu’ils puissent travailler à adresser la question de la préservation des aires protégées », a déclaré l’expert en développement des capacités, Dr Appo Kouassi.
Il a fait savoir que plusieurs activités sont, cette année, au programme du projet ‘’Benkadi’’, en l’occurrence, des séances de formation, des campagnes de sensibilisation, des études de recherches, du lobbying et des plaidoyers.
Démarré en 2021 avec l’appui des Pays-Bas et prévu pour durer cinq ans, le programme ‘’Benkadi’’ vise à améliorer la résilience des groupes vulnérables aux conséquences des changements climatiques, particulièrement les femmes, les jeunes et les personnes avec un handicap. Il sera exécuté dans 15 régions du pays et à travers 45 villages.
A Séguéla, c’est le parc national du mont Sangbé, d’une superficie de 97 554 hectares et à cheval sur les départements de Biankouma, Touba et Séguéla, qui est pris en compte par ledit projet.
‘’Benkadi’’ qui signifie en langue bambara « L’entente, l’union fait la force ou travailler dans la même direction » est mis en œuvre dans quatre pays de l’Afrique de l’Ouest qui partagent les mêmes réalités. Ce sont le Burkina Faso, le Mali, le Bénin et la Côte d’Ivoire.
(AIP)
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