Depuis le coup d’Etat au Mali, le pays a été soumis à un embargo économique qui restreint ses échanges commerciaux avec les pays de la Cedeao dont la Côte d’Ivoire. Hier, le directeur général du Port d’Abidjan, lors de la Conférence Risques pays, a minimisé les conséquences de ces sanctions sur le Port d’Abidjan. Les sanctions communautaires contre le Mali, ces actions portent sur un certain nombre de produits (…) », a-t-il précisé. Avant de rassurer que « C’est 0, 85% du trafic qui sera impacté ». Et Hien Sié de tranquilliser davantage ceux qui craignent que cette situation n’affecte le Port d’Abidjan. « Cela n’a pas un impact important sur les activités portuaires. Quoique c’est toujours bon pour un port comme celui de la Côte d’Ivoire qui est fait pour l’investissement que son hinterland soit dans les meilleures conditions mais cette crise est passée là-dessus (…) ». Le directeur général du Port d’Abidjan a, à cette occasion, parlé du Port sec au Nord de la Côte d’Ivoire et les conditions de son ravitaillement. « (…) C’est un projet qui a tout son sens sauf pour l’optimiser, en termes de rentabilité, il va falloir avoir un chemin de fer performant », a-t-il fait savoir. Pour la réussite de ce projet, il propose un vrai développement du réseau du chemin de fer. « Le sens de port sec, c’est d’être alimenté par des transports de masse. Si c’est des camions qui doivent partir d’Abidjan pour ravitailler le port sec, ça n’aura pas le même impact que quand vous avec un chemin de fer qui a, à lui seul, des locomotives qui prennent en elles seules des centaines de camions. Le port sec à son sens mais l’une des conditions de sa viabilité, c’est de créer un chemin de fer performant qui parte des ports vers ces zones », a répété Hien Sié.
DJE KM