Le Ministre du Commerce, de l’industrie et de la Promotion des PME conduit la délégation ivoirienne à la 12ième Conférence ministérielle (CM12) de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) qui se tient du 12 au 15 juin 2022.
A cette occasion, le chef de la délégation ivoirienne a été reçu en audience par la Directrice générale de l’OMC, Dr NGozi Okonjo-Iweala. Il était porteur d’un message fraternel du Président Alassane Ouattara visant à lui renouveler son soutien et la rassurer dans l’accomplissement de ses missions à la tête de l’Organisation mondiale du Commerce.
Au cours de cette audience, le Ministre Souleymane Diarrassouba a félicité madame la Directrice générale pour son engagement personnel, son leadership et l’énergie déployée afin de faire avancer les négociations à l’OMC. Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME a également fait part des préoccupations de la Côte d’Ivoire en rapport avec les négociations concernant les sujets d’intérêt pour son pays. Il s’agit notamment de l’agriculture, des mesures sanitaires et phyto sanitaires.
En outre, dans le cadre des préparatifs de la CM12, les ministres des pays du Groupe de l’Initiative sectorielle sur le Coton (C4) et de la Côte d’Ivoire ont eu une séance de coordination des positions de négociations du Groupe et une rencontre avec la Directrice Générale de l’OMC, pour échanger sur ces positions et préoccupations relatives au coton dans lesdites négociations.
Ces différentes rencontres ont permis d’examiner l’évolution des différentes questions liées au coton à l’OMC notamment, l’état des lieux des négociations multilatérales et l’aide au développement de la filière cotonnière des pays en développement.
A cet effet, le Ministre Souleymane Diarrassouba a rappelé l’importance pour le Groupe de maintenir sa position en faveur d’un traitement du coton de manière spécifique comme le prescrit le mandat de la Conférence Ministérielle de Hong-Kong de 2005. Il a également mis l’accent sur la nécessité pour le Groupe, de développer les chaines de valeur internes du coton en Afrique, afin d’accroitre les revenus tirés par les populations et les pays producteurs.
A. N