Abidjan– Dans le cadre de sa tribune intitulée “Les grandes rencontres du CESEC”, le Conseil économique, social, environnemental et culturel a reçu, jeudi 16 juin 2022 à son siège sis à Abidjan Plateau, M. Abou Bamba, le président du comité d’organisation (PCO) de la 15e Conférences des parties à la Convention des Nations Unies (COP) sur la désertification qui s’est déroulée du 9 au 20 mai au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Egalement négociateur en chef de l’Initiative d’Abidjan (Abidjan Legacy Program) qui a émané de cette COP 15, M. Bamba a instruit les membres de l’institution sur le thème “L’environnement en Côte d’Ivoire: Défis et opportunités”, un sujet qui lui a permis d’analyser les différentes matrices de la question à travers des données socioéconomiques.
Ainsi, celles-ci ont porté sur les pressions et les impacts relatifs aux sols, aux forêts, aux parcs et réserves, à la lagune Ebrié, aux défis urbains et à ceux de la gouvernance de l’environnement. Pour l’expert international, point n’est besoin de s’attarder sur ces défis mais plutôt, il faudrait s’appuyer sur les opportunités pour apporter un mieux-être aux populations et lutter contre la pauvreté sur les plans existentiel et monétaire.
Ces opportunités devraient porter sur la planification du développement (intégration de la durabilité), l’économie verte avec un accent sur les secteurs des forêts, des transports, de l’agriculture, de la construction et l’urbanisation, du tourisme durable, de la création d’emplois verts et de la réduction de la pauvreté.
Avec une superficie de 322 463 km², soit 318 003 km² de terre et 4 460 km² d’eau, “la Côte d’Ivoire est richement dotée en ressources naturelles”, a noté l’expert. Il a indiqué que fort d’un PIB de 61 milliards de dollars US (38 000 milliards FCFA), un chiffre record, le pays est “riche” et les décideurs devraient pous’appuyer sur cela pour promouvoir davantage de développement durable et créer de la richesse. Il n’y a pas d’autre alternative et vu le fait que la conscience environnementale est en train de prendre forme, les institutions doivent suivre, a-t-il poursuivi, mettant en garde contre les “dangers de l’inaction”.
Cette tribune permet au CESEC de solliciter des expertises extérieures, des organisations et structures étatiques, nationales ou internationales, en vue d’éclairer ses membres sur les préoccupations ayant un intérêt primordial à la vie de la Nation. “Ce cadre de travail nous permet de capitaliser les informations nécessaires, de nous instruire sur les problématiques actuelles et faire ainsi, de notre Institution, un creuset essentiel d’informations pour nos gouvernants et une Assemblée consultative au fait des préoccupations majeures de notre pays”, a souligné le président, Dr Eugène Aka Aouélé.
cmas