Les problèmes relatifs au terrorisme, au trafic de la drogue, à la piraterie maritime ainsi que le mode opératoire pour essayer de les enrailler dans la sous-région, ont été évoqués samedi 16 juillet 2022 à Abidjan, entre le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara et son homologue français, Sébastien Lecornu, qu’il a reçu en audience.
« Je pense que la France est un partenaire de longue date de la Côte d’Ivoire et de plus en plus la France déploie des moyens importants pour aider la Côte d’Ivoire à faire face à ces fléaux qui minent la sous-région », s’est félicité le ministre ivoirien de la Défense. Birahima Ouattara a réitéré la reconnaissance de la Côte d’Ivoire pour les efforts déployés par son partenaire « historique ».
Pour le ministre farçais des Armées, Sébastien Lecornu, la question de sécurité, notamment le constat, le diagnostic sur les enjeux de sécurité dans l’ensemble de la région obligent fondamentalement et historiquement au résultat.
« Les autorités politiques ivoiriennes, les autorités militaires ivoiriennes sont lucides, sont concentrées, mettent des moyens, organisent une montée en puissance de leur propre système de sécurité, de leur propre système militaire parce qu’une fois de plus on ne peut pas nier les risques qui sont dans la zone nord, on ne peut pas nier l’existence des différents groupes terroristes qui veulent aussi abattre nos modèles de démocratie et nos organisations », a-t-il déclaré.
Il a expliqué qu’en clair les groupes terroristes veulent créer de l’instabilité et instaurer des trafics de tout genre. « Parce que c’est de cette instabilité qu’évidemment le terrorisme peut se nourrir. On a un agenda de sécurité à construire. On voit aussi un certain nombre de groupuscule, de milices interagir ou commencer à vouloir s’établir dans la zone. De cela aussi nous sommes lucides et nous allons faire face », a déclaré M. Lecornu.
Il a expliqué qu’avec les principaux pays et amis clés dans la zone, un nouvel agenda sera à coconstruire. « On a un agenda qui va se déployer en matière de réflexion sur le renseignement, l’interopérabilité entre nos forces armées, sur le rôle aussi des unités françaises quand elles sont positionnées dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui est un peu pour nous la vitrine, le model. Au fond, c’est ce que nous souhaitons développer demain (…) », a conclu le ministre français des Armées.
(AIP)
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