Grand Lahou - La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a invité, à Grand Lahou (sud, région des Grands ponts), les populations du littoral à contribuer à la lutte contre l'érosion côtière, à travers des méthodes résilientes, que les représentant de la CSCI ont expliqué dans le cadre du projet BENKADI.
Le chef de délégation de la CSCI, Marc Kouassi, a indiqué que son organisation est en mission de sensibilisation des populations du littoral pour une prise de conscience sur le phénomène de l’érosion côtière, sur ses causes et conséquences, et sur les méthodes à leur portée pour y faire face.
« C'est une option pour nous d'ouvrir l'esprit des populations et leur permettre de comprendre ce qui arrive, afin de proposer des solutions qu'elles pourraient développer », a souligné M. Kouassi, vendredi 15 septembre, à Lahou Kpanda. Il a conseillé aux populations de nettoyer régulièrement les plages des déchets solides tels que les objets en fer, les bouteilles et bien d’autres objets polluants, rejetés par les vagues de mer.
« N'enlevez surtout pas les déchets biodégradables qui avec le planting de cocotiers resserrés contribuent à la reconstitution de la plage », a conseillé le représentant de la CSCI, en compagnie d’un représentant de la Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (LIDHO). Les formateurs de la CSCI ont également demandé aux populations d’éviter d'enlever le sable de plage pour certaines activités, dont la construction.
Le sous-préfet de Grand Lahou, Roland Gogo, a invité les riverains du littoral à adhérer au projet BENKADI, qui les forme et leur permet de savoir comment se comporter vis à vis de l'érosion côtière. Il a souligné que cela les aidera à faire ralentir ce phénomène.
Le projet BENKADI a été initié par la CSCI, face à l'érosion côtière prononcée avec, à Lahou Kpanda, l'ensablement de l'embouchure. Il permet de former les communautés riveraines des côtes sur les techniques d'atténuation et d'adaptation à l'érosion côtière, de même que sur le genre et l'inclusion du genre.
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