Samart africa digital academy (SADA), vient de lancer, en Côte d’Ivoire, la "Smart Africa Digital Academy Côte d'Ivoire" (également appelée SADA Côte d'Ivoire) et le programme Agile regulation for digital transformation (AReg4DT). C’était hier jeudi 15 septembre à NOON hotel sis au Plateau.
Et ce, après des jours de travaux, du Forum des points focaux avec la présence et la participation de représentants des gouvernements de 27 États membres. SADA a pour objet de combler le déficit de compétence numérique nécessaire pour permettre à chaque citoyen de prospérer dans l’économie numérique. Transformer l’Afrique en un marché du numérique.
Le ministre de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly, avant de déclarer clos ce lancement, a insisté sur le fait que la mise en place de SADA-Côte d’Ivoire était indéniable. « L'économie numérique qui englobe des activités sociales et économiques constitue aujourd'hui un levier d'innovation et de croissance inclusive » a réaffirmé le ministre. Et d’indiquer qu’il va être « un des véhicules clés de l’opérationnalisation des projets à caractère « sensibilisation et formation ».
C’est pourquoi, il s’est félicité de l’accompagnement de la Banque mondiale, la GIZ et particulièrement Smart Africa et tous les partenaires impliqués dans l’organisation de cet évènement. Lacina Koné, directeur général de SADA, a fait remarquer que le lancement de SADA Côte d'Ivoire répond à une volonté de combler la grave pénurie de compétences numériques dans le pays et à contribuer à la construction de l'écosystème numérique du pays dans cette économie numérique en constante évolution.
Coralie Gevers, directrice des Opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, a insisté pour dire que le numérique ouvre de nouvelles opportunités d’emploi et de croissance économique. Ce secteur a engendré 3% du PIB et créé 3.000 emplois directs, il produit 3.334 milliards à l’économie ivoirienne. Marton Köver; Chargé d’Affaires A.I. à l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, a réitéré l’engagement de l’Allemagne à accompagner l’Afrique à développer l’économie numérique.
JEAN PRISCA