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Société Publié le mardi 20 septembre 2022 | Le Nouveau Réveil

Affaire candidats admis retirés de la liste : FESCI et ENS qui dit vrai ?

© Le Nouveau Réveil Par ISSOUF SANOGO
Université de Cocody : le calvaire des étudiants aux arrêts de bus.
Jeudi 16 mai 2013. Abidjan. Après les cours, les étudiants de l`Université Félix Houphouët-Boigny doivent patienter dans une longue file d`attente avant d`avoir accès aux bus.

Des candidats déclarés admis au concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS) n’auraient pas retrouvé leurs noms sur la liste définitive. C’est l’information dont s’en est fait l’écho la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Et comme une traînée de poudre, elle a fait le tour des réseaux sociaux et a été relayée par la presse. Cette situation a fait monter au créneau le numéro un de ce mouvement estudiantin qui entend boycotter la rentrée 2022-2023. « Nous avons été saisis par certains candidats initialement déclarés admis, preuve à l’appui, qui indiquent qu'au moment de procéder à leur inscription physique, ils ont constaté que leurs noms ne figurent plus sur le listing définitif des candidats autorisés à s’inscrire à la Scolarité centrale. Nous leur avons demandé de se rapprocher de la direction de l’ENS pour qu’une solution soit trouvée au plus vite », avait réagi Allah Saint Clair, dit Makélélé. Menaçant la prochaine rentrée académique 2022-2023. Le responsable de la Communication de l’ENS, Dr Keita que nous avons joint, nous a indiqué, pour sa part, que cette information n’est pas juste : « Plusieurs candidats consultent le site, cela est un bug, mais très vite la situation de ces candidats au nombre de deux, a été rétablie. Et cela ne saurait faire objet de menace ». Selon lui, le problème est ailleurs. « La FESCI veut imposer une section à l’ENS, ce que nous avons toujours refusé. Pour passer outre cette mesure, elle veut imposer un quota, c’est-à-dire, fournir une liste de personnes et nous les imposer. Nous leur avons répondu que cette époque est révolue depuis belle lurette. Par ces déclarations, ils veulent mettre la pression sur le ministre Diawara pour arriver à leurs fins. C’est ce qui explique tout ceci », nous a expliqué le responsable de la Communication de l’ENS. Finalement qui dit vrai ?


JEAN PRISCA

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