« Si vous ne faites pas vacciner vos enfants, ils seront paralysés par la poliomyélite. Le virus est dans la nature, il faut protéger vos enfants » c’est le message qu’a lancé, hier mardi 20 septembre, au cours d’une rencontre avec les professionnels de médias, Dr Amoikon Yeboua, chef du service communication à la Direction de coordination du programme élargi de vaccination (DCPEV). Il interpellait ainsi l’ensemble des ménages et des populations ivoiriennes quand a l’attitude à tenir face à la seconde phase de vaccination de masse prévue du 32 au 26 septembre dans 32 Districts dans la cadre des Journées locales de vaccination (JLV). Ce deuxième passage des JLV dont l’objectif est de vacciner 2.222.451 enfants de 0 à 5 ans dans les zones sanitaires ou le risque de polio est élevé. Cette campagne intervient après la première phase des JLV contre la polio qui s’est déroulé du 17 au 20 juin et a permis de vacciner plus de 2 millions d’enfants. « Ces journées a-t-il insisté, vienne pour renforcer la protection des enfants vaccinés en routine et au cours des éditions précédentes mais également pour offrir une chance de rattraper tous ceux qui n’ont pu être vaccinés auparavant. » Le lancement officiel de cette campagne aura lieu le Vendredi 23 septembre dans le District sanitaire de Yopougon précisément au Terminus 47 au quartier SOGEFIHA sous la présidence du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre N’gou Dimba. Les mobilisateurs et les vaccinateurs visiteront les ménages afin de sensibiliser les populations et vacciner les enfants. Les leaders communautaires, les leaders religieux sont mis à contribution pour la réussite de cette campagne en vue de bouter définitivement hors du pays le virus de la polio. Il faut faire savoir que le poliovirus sauvage (PVS), l’agent pathogène responsable de la poliomyélite, avait été, le 25 août 2020 officiellement déclaré « éradiqué » du continent africain par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts importants de vaccination des enfants. Malheureusement à cause de la pandémie de la COVID, ayant freiné les efforts de vaccination, le virus a refait surface.
JEAN PRISCA