Le samedi 17 septembre dernier s’est tenue la Journée nationale de la solidarité (JNS) à Aboisso. Hier vendredi 23 septembre, Coulibaly Tiohozon Ibrahima, directeur général de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS) était l’invité de l’émission "ça fait l’actualité" de la RTI1 présentée par Fatim Djédjé. Selon Coulibaly Tiohozon Ibrahima, le but de l’institutionnalisation de la Journée nationale de la solidarité, est de promouvoir la solidarité et d’emmener les Ivoiriens à pratiquer cette solidarité. « La Journée nationale de la solidarité est donc là pour rappeler aux Ivoiriens que c’est une valeur qu’il faut continuer à promouvoir, une valeur qu’il faut continuer à pratiquer si nous voulons une nation cohésive, une nation inclusive si nous voulons une Côte d’Ivoire prospère », a-t-il conseillé. Selon le directeur général de l’OSCS, le ministère de la Solidarité a, en son sein, des programmes qui s’adressent aux personnes qui sont dans des situations permanentes de précarité. « Il y a par exemple le programme des filets sociaux productifs qui s’intéressent aux personnes extrêmement pauvres. C’est-à-dire, ce sont des personnes qui vivent avec moins de 335 f par jour. Ces personnes sont traitées par ce programme (...) Le profil type de ce programme, c’est les vulnérables. » Pour Tiohozon Coulibaly, son ministère de tutelle s’appuie sur plusieurs critères pour mener les actions sociales. Par exemple, quand une inondation survient, il y’a certaines personnes qui sont impactées mais elles ont une capacité de résilience qui fait qu’elles n’auront pas plus besoin d’aide qu’une personne qui vit au jour le jour. C’est donc ces analyses que le ministère fait avant d’agir. « Il n’y a pas une cartographie prédéfinie parce que les sinistres peuvent intervenir partout et donc le ministère a un mécanisme au niveau national qui permet donc d’être avec les communautés d’écouter et d’interpeller ou d’avertir le ministère en cas de survenue de problèmes. » Lors de l’émission, le directeur général de l’OSCS a révélé que 225000 familles bénéficient d’aide du ministère.
DRC