Le 3ème Forum de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables en Afrique a eu lieu, hier, à Abidjan. Cette rencontre organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) avait pour thème : " Transition énergétique : Quelles opportunités de financement en Afrique ?".
A l’ouverture de ce Forum, le ministre des Mines, de l’énergie et du pétrole, Mamadou Sangafowa a rappelé la volonté de la Côte d’Ivoire à mettre à disposition des populations l’énergie dont elles ont besoin. « La Côte d’Ivoire ambitionne d’être le hub énergétique de la sous-région afin de fournir à nos populations, une énergie abondante, fiable et à coût compétitif, tout en respectant ses engagements au plan national et régional », a-t-il souligné.
Le ministre des Mines, de l’énergie et du pétrole pour y arriver, a expliqué les moyens dont dispose son pays. « Les défis de la Côte d’Ivoire en matière de développement sont énormes, les besoins en électricité immenses, mais les ressources ne sont pas illimitées. D’où la nécessité d’explorer et d’exploiter les potentiels existants en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables (…)
Notre pays dispose également d’un plan d'actions d’électrification hors réseau qui vise à améliorer l’accès à l’électricité à tous les ménages », a-t-il ajouté. Avant le ministre Mamadou Sangafowa, le président de la CGECI, Jean-Marie Ackah, a invité les entreprises et les organisations à investir dans la transition énergétique.
« Pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques de l’Afrique, il faudrait selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) plus que doubler les investissements dans le secteur de l’énergie au cours de cette décennie ; ce qui les porterai à plus de 190 milliards de dollars par an de 2026 à 2030, les deux tiers étant consacrés aux énergies propres. La part des investissements énergétiques dans le PIB de l’Afrique passerait à 6 % en 2026-30 dans ce scénario, soit un peu plus que la moyenne des économies émergentes et en développement », a-t-il fait savoir.
Le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko a, quant à lui, rassuré que son entreprise a déjà emboité le train de cette transition énergétique. « La CIE s’est engagée, depuis 2017, par la mise en place de son projet SMé à mener des actions afin d’optimiser sa performance énergétique et donc réduire l’empreinte carbone de l’ensemble de ses activités.
Au terme de cette étape, les diagnostiques énergétiques nous ont permis d’établir une répartition de nos sources d’énergies, puis de retenir nos usages énergétiques significatifs (UES). (…) Cela nous a valu, l’obtention de la certification ISO 50001, qui atteste de la gestion énergétique responsable et raisonnée de la CIE. », s’est-il réjoui. Plusieurs conférences débats ont meublé ce Forum qui prend fin aujourd’hui.
DJE KM
