Odienné, Le manque de solidarité pour le croyant et pour le musulman spécifiquement apparaît comme une déviation de la trajectoire que lui impose sa foi, a enseigné aux fidèles d’Odienné, lors de la veillée du Maoulid, dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre 2022, Oustaz Saïd Konaté.
Envoyé du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire (COSIM), Oustaz Konaté entretenait les fidèles d’Odienné, sur l’importance de la solidarité en tant que facteur de stabilité sociale, suivant le thème sou tendant la commémoration 2022 de la naissance du prophète Mahomet.
Représentant les sociétés des hommes comme le corps humain dont le bien-être général tient à l’interaction entre les organes dits plus importants et ceux supposés moins, il a exhorté à la pratique de l’entraide, en tant qu’un ordre divin.
« Dans un groupe, celui qui est solidaire, c’est lui qui plaît à Dieu. Il répond à une injonction divine et à une nécessité sociale », a enseigné le guide religieux, déduisant de ce fait que se détourner de la souffrance de son frère dans l’humanité pour le croyant musulman s’assimile à « une déviation ».
« Tant que tu es disposé à aider les autres, à alléger la souffrance de quelqu’un, Dieu demeure disponible pour toi », a-t-il insisté concernant les retombées de la solidarité au plan spirituel.
Pour ce qui est de la nécessité sociale, l’envoyé du COSIM a souligné le fait que la solidarité rapproche les hommes, raffermit les sociétés, en soustrayant notamment les plus faibles de « la jalousie nocive », source de bien de maux.
« Ce n’est pas une vue de l’esprit. C’est une question de logique », a terminé le conférencier.
Plusieurs cadres ayant regagné Odienné pour la célébration du Maoulid étaient présents à la grande mosquée pour la prière de la nuit, notamment le ministre-gouverneur du district du Denguélé Gaoussou Touré et le ministre de l'Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara.
(AIP)
kg/fmo
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