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Société Publié le mardi 11 octobre 2022 | AIP

Des officiers de port renforcent leurs capacités en la lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbure en mer

Des officiers de port venant des pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale renforcent depuis lundi 10 octobre 2022, leurs capacités en matière de lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbure en mer et sur le littoral dans le cadre de la mise en œuvre du projet Wecaps qui contribue à renforcer la sécurité et la sûreté des ports.


Ce projet mis en œuvre par Expertise France et exécuté en partenariat avec l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM) de Côte d’Ivoire vise à renforcer la protection des ports d’Afrique de l’Ouest et Centrale contre les risques tant en termes de sécurité que de sûreté, notamment en ce qui concerne l’application du Code ISPS relatif à la sûreté des navires et des installations portuaires.


Lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur de l’ISMI, le lieutenant colonel, Abé Aké Lazare a souligné que cette formation intègre le cadre de la promotion de ressources humaines performantes, maitrisant les techniques de lutte contre la pollution marine en vue de renforcer les importants efforts réalisés au niveau national pour la mise en place des plans d’interventions d’urgence, notamment dans le cadre de l’initiative mondiale pour l’Afrique occidentale, centrale et australe.


Il a également exhorté les participants à tirer la meilleure partie de cette formation afin de développer et améliorer les expertises dans le domaine de la lutte contre la pollution marine.


Pour l’Administrateur en chef des affaires maritimes, Hervé Moussaron, chef du projet de coopération française à l’ISMI, le but de ce stage, au-delà de la formation d’excellence que va délivrer le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) va permettre de tisser des liens avec les voisins, « car personne ne gère une pollution marine tout seul dans son coin ».


« Les nappes d’hydrocarbures ne connaissent pas les frontières : elles les franchissent sans rien demander à personne. La lutte contre les pollutions est un travail d’équipe et vous êtes cette équipe », a laissé entendre M. Moussaron.


Le trafic maritime en Afrique représente une tendance croissante ayant des implications tant économiques que sécuritaires. Il est estimé que 90% du trafic destiné au continent africain transite par voie maritime. Connaissant une croissance de 7% des échanges maritimes, le continent africain, qui représente 5% du trafic mondial et 2% du trafic conteneurs, est considéré avec intérêt par les acteurs du secteur pour son potentiel ainsi que ses vulnérabilités.


(AIP)

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