Mobilité urbaine : Une intégration dans un système "de transport intermodal" recommandée

Abidjan- L’Africa Ceo Forum et un cabinet conseil ( Okan Parteners) ont arrêté six recommandations à destination des décideurs politiques et économiques africains dont une intégration dans un système de transport intermodal à travers une étude approfondie des enjeux de la mobilité urbaine africaine et des projets phares qui germent à travers le continent.

Comme chaque année depuis quatre ans, L’Africa Ceo Forum en partenariat avec Okan Parteners dissèquent une thématique clé du secteur du transport et de la logistique pour le continent. Cette édition 2022 se concentre sur les enjeux de mobilité au sein des villes africaines. Une problématique importante dans un contexte d’accélération formidable de la demande en infrastructures et services de transport urbain qui offre des opportunités inédites pour les développeurs de projets du continent.

Dans le cadre de la planification de la mobilité urbaine, le forum recommande d’adopter une approche en « écosystème » à travers une intégration dans un système de transport intermodal. Cette solution consiste à utiliser successivement deux ou plusieurs modes de transport pour réaliser le transport. Cette recommandation a été illustrée par une étude de cas du métro d’Addis Abeba.

En outre, pour le financement du transport il a été recommandé la mobilisation des fonds publics et l’expertise du secteur privé qui permettra un partenariat public-privé équilibré. Le Forum souhaite également une capitalisation sur l’existant et éviter les « éléphants blancs » dans le transport.

Africa Ceo Forum recommande de recourir aux nouvelles technologies de mobilité́ urbaine, maximiser l’impact social et impliquer tous les acteurs enfin d'établir des projets durables, avec des modèles résilients.

Avant ces recommandations, le forum a relevé que les autorités et opérateurs africains doivent faire face à cinq enjeux clés dans le domaine du transport. Il s’agit d’une congestion urbaine massive, en dépit d’un taux de motorisation deux à quatre fois plus faible que dans les autres régions émergentes.

Les acteurs du transport sont aussi confrontés aux enjeux sociaux, liés aux fractures spatiales et aux inégalités de mobilité́, avec des transports urbains 40% plus coûteux en Afrique. Les pays africains enregistre une forte pollution urbaine liée aux modes de transport.

tad/ask