Le Sofitel Hôtel Ivoire a servi de cadre, le jeudi 3 novembre 2022, à l’ouverture de la session plénière du Forum pour l’investissement en Afrique dont le thème porte sur : ‘’Investir durablement pour renforcer la résilience économique’’. Au centre des intérêts, la réflexion sur les stratégies de renforcement de la compétitivité des économies africaines.
Au cours de ce grand rassemblement économique, le Ministre du Commerce, de l’industrie et de la Promotion des PME a animé un panel sur la thématique : ‘’Commerce et industrie : Comment l’Afrique peut être plus compétitive
dans un contexte de mondialisation ?’’. Une véritable tribune pour le Ministre Souleymane Diarrassouba d’égrener les nombreux atouts susceptibles d’intéresser les investisseurs privés.
« Ces atouts sont, entre autres la disponibilité des ressources et matières premières stratégiques. Selon la Banque Africaine de Développement, l’Afrique détient 60% à 65% des terres arables au monde, 8% des réserves prouvées de
pétrole, 7% des réserves de gaz, 30% des réserves de minières indispensables à l’économie mondiale (platine, diamant, chromes, manganèse, cuivre, coltan, nickel, uranium, or, fer, cobalt, aluminium, phosphate, basalte, terres rares, etc.) », a-t-il cité, avant d’indiquer que le continent est leader mondial dans la production de plusieurs matières premières agricoles, notamment le cacao, le café, le thé, la noix de cajou, le coton, les épices, le tabac, les huiles essentielles.
A cela s’ajoute la création par les pays africains de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui est un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs, officiellement en vigueur depuis le 1 er janvier 2021. Elle représente
une opportunité pour les entreprises et les économies, car elle contribuera de façon significative à capter des capitaux nationaux et étrangers et à promouvoir le partage d’information pour renforcer leur performance et l’effort d’industrialisation des pays.
Dans la foulée, le conférencier a invité les Etats africains à engager davantage de réformes, afin de relever le défi de l’industrialisation et du développement du commerce sur le continent, de manière à changer le paradigme actuel et permettre à l’Afrique d’être plus compétitive et offensive, pour contribuer significativement au commerce mondial. A cet effet, il a soutenu que le secteur privé africain doit porter cette nouvelle ambition tout en faisant preuve de plus d’audace et en revoyant le prisme du risque, afin de développer des synergies de complémentarité à l’échelle
africain.
Le Ministre Souleymane Diarrassouba n’a pas manqué de saluer l’initiative de ce forum qui cadre parfaitement avec la vision du Président Alassane Ouattara qui est d’accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, par l’industrialisation et le développement des grappes industrielles, traduite dans le Plan National de Développement 2021-2025, d’un montant de 90 milliards d’euros, avec 75% du financement attendu du secteur privé.
A.N