Abidjan- Le secrétaire exécutif (SE) de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), Konaté Diakalidia, a réitéré sa volonté d’œuvrer à la transformation rapide des frontières en des espaces de sécurité, de paix et de développement socio-économique durable, pour le bénéfice des populations qui y vivent et l’intégration.
Le SE s’exprimait mercredi 09 novembre 2022 à Grand-Bassam, à l’occasion de l’atelier de validation du document de politique nationale de gestion intégrée des frontières ivoiriennes (PNGIF) et du plan d’actions budgétisé 2023.
« Nous souhaitons bénéficier d’appuis techniques et financiers à la mise en œuvre de cette politique. Ce qui nous permettra de transformer très rapidement nos zones frontalières en des espaces de sécurité, de paix et de développement (…) », a lancé M. Konaté à l’endroit des bailleurs.
Il a expliqué que cet atelier traduit la volonté collective des acteurs frontaliers de doter la Côte d’Ivoire d’un outil de référence de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance des frontières. La mise en œuvre de cet outil contribuera à apporter des réponses durables aux problématiques de gouvernance des frontières terrestres, maritimes et aériennes, a ajouté le SE de la CNFCI.
Le conseiller spécial du Premier ministre, Daouda Ouattara, a fait remarquer que le gouvernement a inscrit au cœur de ses actions les problématiques de la gouvernance des frontières, d’où la création, en janvier 2020, du secrétariat exécutif de la CNFCI.
« Il était indispensable pour cette commission de disposer d’un outil référentiel de travail, la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire », a expliqué M. Ouattara qui a traduit la reconnaissance du Premier ministre Patrick Achi aux partenaires techniques et financiers, notamment la coopération allemande, la coopération suisse et l’Union européenne, pour l’appui à ce projet.
La PNGIF à renforcer la présence de l’État et à améliorer l’offre de services publics aux populations des zones frontalières, en tenant compte des réalités politiques, sécuritaires, socio-économiques de la Côte d’Ivoire ainsi que de l’environnement socio-sécuritaire qui prévaut en Afrique subsaharienne.
Gak/kp