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Société Publié le jeudi 10 novembre 2022 | AIP

Le CNRA présente les résultats de ses recherches sur le développement durable

Abidjan- Le centre national de recherche agronomique (CNRA) a présenté les résultats de ses recherches sur le développement durable, à l’occasion du premier colloque international de biosciences et de développement en Afrique tenu à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan).


Le CNRA qui a fait plusieurs communications dont l’identification de nouvelles plantes hôtes du virus du swollen shoot sur le cacaoyer ivoirien et sur les quatre nouvelles variétés de riz pluvial tolérantes prisées, une alternative pour la résilience aux effets du changement climatique au Nord du pays.


Selon Dr Gogbé-Dibi Balé Françoise, sept nouvelles cultures vivrières sur 13 ont été identifiées comme des plantes réservoirs du virus swollen shoot.


« Mais, nous avons pu confirmer l’état réservoir de cinq plantes que nous connaissons déjà et quatre sont hôtes du virus swollen shoot », a-t-elle annoncé, ajoutant que le cultivateur devra obligatoirement éliminer toutes ces cultures vivrières qui ont en leur sein le virus, avant de faire une replantation.


« Plantes hôtes du virus, il y a le taro, l’igname florido, l’igname bêtê-bêtê et le gombo. Les plantes réservoirs, il y a l’aubergine, le piment, le haricot, le manioc, etc. », a énuméré la spécialiste du CNRA.


Pour sa part, Dr Méougbé Ernest Dépieu a développé la thématique portant sur « les quatre nouvelles variétés de riz pluvial tolérantes prisées : une alternative pour la résilience aux effets du changement climatique au nord de la Côte d’Ivoire ». Selon lui, ces variétés de riz vont permettre, aux producteurs de la filière, de pouvoir atténuer les effets du changement climatique.


« Le CNRA a mis en place quatre variétés de riz qui sont des variétés de tolérante à la sécheresse, résistante au stress hydrique. Ces variétés ont été diffusées dans la zone de Duékoué, de Vavoua, de Korhogo. Et le constat, c’est que ce riz a permis d’augmenter la production du riz pluvial dans ces zones », a expliqué Dr Méougbé, ajoutant qu’elles ont un rendement plus élevé par rapport aux variétés locales cultivées. D’ailleurs, ces anciennes variétés sont en train d’être délaissées pour des causes de changement climatiques, a-t-il relevé.


Portant sur le thème « recherche et innovations pour un développement durable : les sciences biologiques au service des sociétés africaines », ce colloque international qui s’est tenu du 2 au 4 novembre, a permis de stimuler la contribution des sciences biologiques au développement durable en Afrique, selon le doyen de l’UFR Biosciences, le Pr Paul Kouamelan.


Tg/kp

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