Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a donné le top départ de la 2e édition des journées portes ouvertes doublées de la caravane de sensibilisation et d’information sur les services du ministère dont il a la charge, le vendredi 2 décembre 2022 au foyer des jeunes de Bingerville.
Dénommée « opération tiroirs vides », cette campagne initiée par le ministère de la construction vise principalement à rapprocher les services du ministère des populations, à informer sur les bonnes pratiques à adopter par les usagers et vulgariser les nouvelles réformes adoptées en vue de faciliter et accélérer la délivrance des actes tels que l’ACD, le permis de construire etc.
Le ministre a saisi l’occasion de cette cérémonie pour faire le bilan des grandes actions menées par le ministère et d’évoquer les raisons qui ont conduit à l’instauration de cette caravane. « Notre présence ici marque la volonté du gouvernement d’être plus proche de vos préoccupations afin de trouver des solutions efficaces et durables aux problèmes de nos villes. Elle marque également notre volonté de reprendre le contrôle et la maitrise de l’urbanisation de notre pays dont environ 52% de la population vit en ville », a-t-il déclaré.
Et pour réaliser cet objectif, Bruno Koné a annoncé quelques mesures prises comme celle concernant le renforcement des capacités des brigades de contrôle urbain et leur présence de plus en plus accrue sur le terrain, en vue de veiller à conformité des chantiers en cours sur le territoire du district d’Abidjan et ailleurs. « En 2022, nous avons effectué 11 425 contrôles de chantiers et 133 démolitions. Nos équipes ont été renforcées en moyen humain et matériel, et nous sommes présents partout à Abidjan. Alors ne vous trompez plus en pensant pouvoir construire dans l’illégalité sans être pris », a-t-il mis en garde.
Pour cette seconde édition, la caravane du MCLU qui se tiendra jusqu’au 17 décembre 2022, se déploiera dans les communes de Bingerville, Port Bouet, Koumassi, Cocody, Grand Bassam et Bonoua.
A. N
