Le Directeur de Cabinet du Ministère du Plan et du Développement, Dr Yeo Nahoua, a procédé, le lundi 05 décembre 2022, à l’ouverture de l’atelier sur la Revue Annuelle 2022 du Programme de Coopération 2021-2025 entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’UNICEF.
Cette revue conjointe 2022 dont l’objectif est d’améliorer l’efficacité du programme de coopération et l’impact des interventions sur le quotidien des populations cibles, marque la deuxième année de mise en œuvre du Programme de Coopération entre le gouvernement ivoirien, à travers le ministère du Plan et du Développement, et l’UNICEF pour la période 2021-2025.
Dr Yéo Nahoua, Directeur de Cabinet dudit département ministériel a représenté, lors de la cérémonie inaugurale, la ministre Kaba Nialé, qui est chargée de la coordination et le suivi de la mise en œuvre de ce programme conjoint.
Capitalisant les leçons apprises de la première année d’exécution du programme, le Directeur de Cabinet a jugé satisfaisantes les activités exécutées en 2022. En effet, l’Unicef a appuyé la Côte d’Ivoire pour l’année 2022 avec une enveloppe globale de plus de 38 milliards de Francs CFA. « Ces appuis ont permis d’améliorer l’offre de santé, renforcer la nutrition pour les enfants et améliorer l’accès à une éducation inclusive et de qualité pour tous les enfants. Aussi, des actions d’appui à la mise en œuvre de la stratégie d’eau, hygiène et assainissement dans les écoles, les structures sanitaires et au niveau des communautés, ont substantiellement amélioré la qualité de vie des populations bénéficiaires », a détaillé Dr Yéo Nahoua.
Il a par ailleurs précisé que les contraintes relevées et les recommandations formulées cette année 2022 lors des revues sectorielles, permettront d’ajuster les priorités 2023 pour une meilleure satisfaction des besoins des populations vulnérables.
Pour le représentant Résident de l’Unicef en Côte d'Ivoire, Marc Vincent, c’est l’occasion de passer en revue quelques résultats obtenus cette année grâce aux efforts menés en collaboration avec les partenaires du Gouvernement et les ONG dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l'hygiène, de l'assainissement et de la protection de l’enfant. « En l’espace d’une décennie (entre l’EDS 2012 et l’EDS 2021), l’on note une amélioration significative de la survie de l’enfant. La mortalité des enfants âgés de moins de cinq ans a baissé de 108 pour mille naissances vivantes à 74 pour mille naissances vivantes, soit une baisse de 3% par an. Cependant, ces résultats nous indiquent aussi qu’il reste du chemin à parcourir et, dans certains domaines, nous savons que nous devrons être encore plus efficaces. A la lumière de ces résultats, nous allons ajuster nos approches, être innovants et intensifier nos efforts afin qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte », a souligné Marc Vincent.
Cyprien K.