Yamoussoukro – Une vingtaine de magistrats du siège et du Parquet, et juges consulaires ainsi que 44 auditeurs de justice ont achevé vendredi 9 décembre 2022 à Yamoussoukro, un programme de renforcement des capacités en matière de droits de la propriété intellectuelle.
Cette formation qui a débuté lundi 5 décembre visait à faire en sorte que les magistrats acquièrent les connaissances nécessaires au règlement des litiges liés à la propriété intellectuelle et accroitre le nombre de magistrats capables de régler ce type de conflits.
« Il est attendu d’eux qu’ils renforcent leurs connaissances et améliorent leurs pratiques judiciaires notamment dans la répression des contrefaçons », a souligné la directrice de l’Ecole de magistrature de l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), Cissé Makouéni Delphine.
Selon Mme Cissé, il incombe aux magistrats de protéger les droits de la propriété intellectuelle en vue de porter l’économie des pays. « Protéger les œuvres littéraires, protéger les inventions, protéger les œuvres artistiques permet effectivement de porter le développement d’un pays », a-t-elle affirmé.
Ce projet de formation est porté par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMP), l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et l’Ecole de la magistrature de Bordeaux (France).
La partie française a fourni des experts qui ont contribué au montage d’un guide de formation à l’attention des magistrats professionnels et des magistrats stagiaires.
Les modules retenus sont partis de « l’introduction au droit de la propriété intellectuelle pour cerner les notions contenus dans le texte qu’on appelle les accords révisés de Bangui, les atteintes à ce droit et comment les réprimer ».
(AIP)
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