Abidjan- Les producteurs de séries télévisées, regroupés au sein de l’Association des producteurs de séries télévisées de Côte d’Ivoire (APCI), se sont retrouvés samedi 10 décembre 2022 à Abidjan, pour non seulement évoquer la mutualisation de leur synergie en vue d’un meilleur développement, mais aussi pour célébrer leurs lauréats.
Le directeur de Martika production et président de l’association des producteurs de séries télévisées de Côte d’Ivoire (APCI), Jean Hubert Nakam, a estimé que « la mutualisation doit continuer ». Il a relevé que l’APCI regroupe aujourd’hui 25 producteurs essentiels de la production du contenu format séries télévisés en Côte d’Ivoire.
M. Nakam a expliqué que cette réunion a eu comme motivation, les derniers prix que les membres de l’association ont glané pendant la nuit ivoirienne du septième art (NISA), ainsi que ceux glanés hors de la Côte d‘Ivoire, notamment le Sotigui au Burkina-Faso, le festival talents au Gabon. « C’était en fait un afterwork au départ, on avait prévu de discuter entre nous de différents sujets, et renforcer nos capacités », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que la ministre de la Culture informée a spontanément sa présence pour inter-échanger avec l’APCI, la CPACI qui est la faîtière la plus ancienne sur le secteur, l’APCI étant dans le format série télé. « Ce sont des réunions que nous allons organiser de façon régulière et à partir du mois de mars, l’APCI recevra un secteur d’activités comme les banques, les assurances, l’association des annonceurs, les chaînes télé (..) », a assuré M. Nakam.
« Ça sera des discussions pour mieux se comprendre et que chaque partenaire comprenne que son succès est basé sur le fait qu’il accepte que celui qui est en face de lui, se développe aussi. Ce n’est pas vraiment la situation actuelle. Nous avons besoin que nos partenaires comprennent que nous devons nous développer pour assurer la production des contenus dont ils ont besoin », a-t-il ajouté.
Commissaire général de la NISA et présidente de la conférence des producteurs audiovisuel de la Côte d‘Ivoire (CPACI), Patricia Claude Kalou, a pour sa part rappelée que la CPACI c’est la maison mère, une faîtière qui regroupe quatre associations dont l’APCI.
« Nous avons été invités aujourd’hui pour parler avec l’APCI, parce qu’elle fait partie aussi de la CPACI qui regroupe tous les producteurs, que ce soit longs métrages, séries. Nous sommes déjà venus pour apporter notre caution à tout ce qu’ils font, pour échanger avec eux. Parce que nous avons les mêmes problématiques et nous voulons vraiment en synergie, travailler ensemble », a-t-elle déclaré.
La ministre de la Cuture et de la Francophonie, Françoise Remarck, aux côtés de laquelle se trouvait le directeur général de l’Agence de soutien et de développement des médias ainsi que la représentante du ministre la Communication et des Médias, a traduit sa fierté et son admiration aux producteurs de contenus.
Toutefois, elle les a exhortés à la mutualisation. « Pour pouvoir accompagner le 7ème art, il faut être organisé. Plus vous êtes forts, vous me rendez fort et ensemble, on pourra faire plein de choses. L’un de nos problèmes en réalité, c’est que bien souvent, on ne s’entend pas. Je sais que vous avez du mérite et je compte sur vous, pour travailler ensemble », a exprimé Françoise Remarck.
L’ACI regorge de noms tels que Djira Yssouf, Sylvain Agbré, Philippe Lacote, Hyacinthe Hounsou, Nelly Belval, Naméita Touré, Franck Vléi, Brigitte Bleu, Eliam Niamkey.
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