Les leaders syndicaux du secteur public ont participé à Abidjan à un atelier de renforcement des capacités sur les instruments nationaux et internationaux en matière de sécurité et santé au travail, à l’initiative de la centrale syndicale « Confédération ivoirienne des syndicats libres » (CISL-Dignité).
Portant sur le thème général "La sécurité et la santé au travail", cet atelier s'est tenu vendredi 9 décembre 2022, avec pour objectifs de faire connaître les grands axes de la politique sociale de la santé au travail, d'en ressortir les insuffisances, et de connaître le lien existant entre le travail et la santé.
Cette rencontre a aussi pour objectif de faire des recommandations sur la mise en œuvre des conventions collectives internationales (C 87, 155, 164, 197), sans oublier leur prise en compte dans le Statut général de la fonction publique.
En clair, il s'agissait de mener des réflexions en vue de proposer des éléments et outils aux décideurs pour un mécanisme de prise en charge du fonctionnaire et de l’agent de l'État, à l'instar de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) concernant les travailleurs du secteur privé.
Responsable de la santé au travail et formateur du jour, Djihi Michel a estimé qu'au regard de la législation nationale et de la ratification de plusieurs conventions internationales, le gouvernement devrait créer et mettre en place un mécanisme véritable de protection des fonctionnaires et agents de l'État pour la sécurité et la santé au travail.
Au nombre des participants, le secrétaire national du syndicat pour la revalorisation du personnel de l'enseignement du secondaire (SYNARES), Boka Kouadio Arnaud, a estimé que cet état de fait pourrait être dû à une méconnaissance en la matière des deux parties que sont les fonctionnaires et l'État.
(AIP)
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