Odienné- Le préfet de la région du Kabadougou, préfet d’Odienné, René Kouamé Famy appelle au renforcement de la cohésion sociale, en tant qu’un impératif dans un département sur lequel souffle un vent nouveau de développement.
M. Famy, lors de la traditionnelle cérémonie d’échange de vœux du nouvel an, lundi 16 janvier 2023, a rappelé les grands travaux structurants en cours, dont le bitumage de la route Odienné-Frontière Mali-Frontière Guinée qui fera de la capitale du Kabadougou « une force économique assez importante et attractive », avec pour premiers bénéficiaires les populations.
Il s’est aussi félicité, notamment, de la construction d’une université et de l’établissement de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ainsi que du retour de banques et de structures telles l'IPS-CNPS. Des infrastructures qui, s'est-il réjoui, "vont donner un nouvel élan en terme de développement à notre localité".
"C’est pourquoi nous ne devons pas perdre de vue que la mission confiée par le gouvernement, à savoir consolider la paix et renforcer la cohésion sociale, devra être poursuivie avec acharnement et intérêt", a exhorté le préfet Kouamé Famy.
Le hall de la préfecture a accueilli la cérémonie d’échanges de vœux entre le préfet et les corps constitués d’Odienné. S’y sont succédés notamment le corps préfectoral, les forces de défense et de sécurité, les collectivités, les responsables des administrations locales, les autorités traditionnelles et les guides religieux, la société civile.
Une occasion également pour le préfetFamy d’exhorter les populations d’Odienné, dans leur ensemble, à prendre leur part dans le développement de la localité, tout en mettant leur savoir-faire au service du pays. Il a souligné la nécessité de travailler à tirer avantage du riche potentiel agricole, pas encore suffisamment exploité, de la région.
"Aujourd'hui des projets existent dont la construction de quatre barrages hydro-agricoles pour l’irrigation de 1000 ha de terre. Voilà une autre opportunité qui s’ouvre pour les populations. Si c’est possible ailleurs, c’est possible ici. Aussi il n’est pas normal qu’une localité riche comme la notre ne puissent trouver de la nourriture sur place. Tout ce que nous consommons vient d’ailleurs. C’est pourquoi la grande population d’Odienné doit prendre sa part dans le développement de la localité", a-t-il signifié.
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