Hier, à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, tout le monde entier a vu le président Henri Konan Bédié danser. Et au son de la musique de Magic system. Le geste du président du PDCI-RDA en effet n’est pas anodin. Surtout qu’il le fait très rarement. D’aucuns pouvaient penser que le président Henri Konan a agi ainsi parce qu’il aime la musique d’Alsafo et son groupe. Ce n’est pas faux.
Le protecteur du Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a des affinités avec ce mythique groupe. La preuve, il a été en 2019, le parrain de la 9ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Mais cela ne suffit pas pour qu’il se lève et danse plus d’une minute à une tribune suivie par tout le monde entier. En réalité, le président Henri Konan Bédié voulait faire passer deux (02) messages.
Le premier, c’est que pour la paix, il n’y a pas de barrières, il n’y a pas de gêne pour montrer sa volonté à y parvenir.
Le second message que le sphinx de Daoukro envoie au monde entier, à travers ses beaux pas de danse, c’est la joie intérieure qu’il ressent quand on parle de paix autour de lui. Souvenons-nous qu’il est le digne successeur du président Félix Houphouët-Boigny. Le président Henri Konan Bédié ne peut donc tout hériter de son " père" sauf ce qu’il a enseigné durant toute sa vie à savoir la paix. Il a donc dansé pour apprécier et magnifier le fruit de l’œuvre de Félix Houphouët-Boigny.
DJE KM