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Art et Culture Publié le mercredi 15 février 2023 | Abidjan.net

Littérature : présentation à Abidjan de '' Cocoaïans'' de Armand Gbaka dit Gauz

© Abidjan.net Par E Atigan
Littérature : 2e édition de l'Afterwork Toast et littérature consacrée à la présentation du livre ''Cocoaïans''
Abidjan le 23 janvier 2023. L'œuvre ‘´ Cocoaïans’’ de l’écrivain Gauz a été présentée au cours de la 2e édition de l'Aftertwork Toast et littérature ce vendredi dans un espace au 2 Plateaux les Vallons.

L'ouvrage " Cocoaïans" écrit par l'écrivain Armand Patrick Gbaka-Brédé dit Gauz, a été présenté à Abidjan, le 10 février 2023 au cours de la deuxième édition de l'afterwork '' Toast et Littérature ''. 


Selon une note d'information transmise mercredi à Abidjan.net, cette présentation a enregistré la présence de plusieurs panelistes dont Venance Konan, Alain Tailly et Dr Aminata Kane. 


Le livre '' Cocoaïans'' est composé de dix chapitres. Dans cet ouvrage, l'auteur invite les habitants du pays du cacao ( les ivoiriens), à fabriquer et vendre eux-mêmes leur chocolat. 


Selon lui, il faut enseigner et donner du savoir aux générations présentes en vue d'avoir une '' dictature du chocolat''. 


" Jusqu'aujourd'hui, c'est du cacao reconverti. Nous sommes assis sur du cacao. Ces maisons là, c'est l'Etat qui les a construites. C'est l'argent du cacao. Tout Abidjan est du cacao reconverti et même la Côte d'Ivoire. Seulement on ne voit pas et on ne comprend pas que c'est où il n'y a pas du cacao qu'il y a la richesse du cacao. Pour le moment, moi je pense qu'il n'y a pas de vie en dehors du cacao. Mais, le projet c'est de sortir de ça'', a estimé Armand Patrick Gbaka dit Gauz. 


Poursuivant, il a dit sa détermination à vouloir emmener l'Afrique vers un nouveau "monde meilleur". 


" Il faut être torturé pour écrire sur des choses torturées. Peut être qu'il faut être homosexuel pour écrire sur des choses homosexuelles. Peut être même qu'il faut être femme pour écrire sur les femmes. Peut être il faut être astronautes pour écrire sur les astronautes ou même historien pour écrire sur l'histoire. Non! Non! Ma prise de parole là vient d'une compatie de ce qui est autour de moi", a, par ailleurs, soutenu l'auteur. 


Pour sa part, Karidjatou Diall, l'initiatrice de ce After-work, a indiqué que ces rencontres visent à '' redonner un sens à la littérature ivoirienne".


L.Barro 

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