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Société Publié le lundi 13 mars 2023 | Le Nouveau Réveil

Journée internationale des droits de la femme à Grand-Bassam/ Le président Aka Aouélé : « Bravo à vous femmes ! Soyez fières de ce que vous êtes et de ce que vous représentez »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Journée internationale des droits de la femme à Grand-Bassam/ Le président Aka Aouélé honore les femmes
S’adressant aux femmes, le 10 mars 2023 à Grand-Bassam, au complexe sportif d’IRMA, le président Aka Aouélé a indiqué que « le droit des femmes de disposer d’elles, est de plus en plus reconnu

S’adressant aux femmes, le 10 mars 2023 à Grand-Bassam, au complexe sportif d’IRMA, le président Aka Aouélé a indiqué que « le droit des femmes de disposer d’elles, est de plus en plus reconnu. La question de l’égalité du Genre est effective à plusieurs niveaux, les femmes sont engagées dans le processus et les prises de décisions. Dans notre pays, il est souhaité que les femmes aient toute leur place à tous les niveaux de responsabilité et que leur présence au niveau décisionnel soit d’au moins 30%. C’est une avancée et une reconnaissance qui sont à saluer ». Dans notre région du Sud-Comoé, a-t-il poursuivi, « votre Conseil régional mène bon nombre d’actions pour l’autonomisation des femmes pour qu’elles se prennent en charge et conservent leur dignité. Ces actions sont entre autres, le soutien aux coopératives, le financement de projets structurants et opérants, l’accompagnement accordé aux ONG et j’en passe, puisqu’il ne s’agit pas de faire ce jour de faire le bilan du Conseil régional.


Je voudrais tout de même souligner que le Conseil régional continuera d’initier des projets en faveur des femmes et de les accompagner dans toutes les actions qu’elles entreprendront et qui pourraient avoir un impact significatif sur leur vie et celle des populations ». Pour le président Aka Aouélé, « en célébrant les femmes ce jour, nous avons en souvenir toutes les servitudes qu’elles subissent. En effet, bon nombre de femmes vivent encore dans des environnements où elles ne jouissent pas pleinement de leurs droits. Notre héritage culturel ainsi que les axes de nos éducations traditionnelles ont rendu difficile le chemin de la femme de sorte que la femme elle-même qu’elle soit du monde rural ou de la ville, qu’elle peu oui suffisamment instruite, a tendance à ne pas saisir toute la dimension des valeurs dont elle est porteuse de sa capacité à changer le visage de la société, de sa capacité à briser toutes les stigmatisation dont elle est victime ». Aussi, a-il eu « une pensée particulière pour toutes les femmes qui souffrent, pour toutes les femmes qui subissent encore de graves injustices, pour toutes les femmes qui ploient sous le fardeau de la misère et de la méchanceté humaine ».


Il a également eu une pensée pour toutes « ces femmes affectées, ces veuves abandonnées avec leurs enfants à charge ou spoliées de leurs biens acquis à la force de leur engagement » et il leur dit « de ne jamais baisser les bras, il faut y croire, se lever et ne jamais désespérer. Vous braves femmes du Sud-Comoé, vous êtes dans une dynamique appréciable, celle de croire que par votre combat, un lendemain meilleur adviendra. Vous êtes ces femmes ménagères, couturières, commerçantes, porteuses de projets, fonctionnaires, actives dans la vie économique et social des départements qui composent notre région et qui portez vos enfants, vos maris, vos communautés à bout de bras. Je vous admire et je vous félicite pour ce que vous êtes. Bravo à vous femmes, soyez fières de ce que vous êtes et de ce que vous représentez ». Encourageant enfin, les femmes à se battre, le président Aka Aouélé leur a dit : « cette célébration n’aura de sens que si vous-mêmes, vous êtes engagées, femmes debout et solidaires pour votre épanouissement et votre développement. Sachez malgré tout que personne ne fera votre bonheur à votre place, il est de votre devoir de femme d’y travailler ».


La Sénatrice Marie-Irène Richmond Ahoua plaide pour la cause des femmes


Sénatrice de la République, Mme Marie-Irène Richmond Ahoua a mis en évidence des chiffres qui étayent les conditions de la femme en Afrique et dans le monde depuis l’historique Conférence mondiale de Beijing sur les femmes en 1995 :


« Depuis lors, des progrès notables ont été enregistrés relativement à la situation de la femme en Côte d’Ivoire. Leur représentation relativement politique a augmenté bien que les hommes détiennent encore la majorité des sièges dans les parlements africains. L’accès des filles à l’éducation et aux soins de santé continue de s’améliorer de manière fort sensible, notamment dans notre pays ou beaucoup a été entrepris en matière des Droits de la femme, notamment dans la Constitution de 2016, notamment les articles 35,36 et 37 de cette loi fondamentale qui assurent la promotion de la parité entre les sexes dans l’accès aux postes de responsabilité dans les institutions, les administrations publiques et dans les entreprises (…). Cependant, il apparaît opportun et judicieux de souligner que les avancées restent inférieures aux engagements pris en 1995. En Côte d’Ivoire, comme partout dans le monde, nous vivons dans un monde dominé par les hommes avec une culture dominée par les hommes. La pauvreté en Afrique comme dans le reste du monde, a toujours surtout un visage féminin. En effet, 2/3 des analphabètes dans le monde sont des femmes, 61% des personnes les plus pauvres dans le monde sont des femmes. L’on note que seulement 39% des femmes occupent un emploi rémunéré. Les femmes sont souvent concentrées dans les emplois précaires, dans le secteur informel et assument une part disproportionnée des soins non rémunérés et du travail domestique. Les violences basées sur le Genre restent omniprésentes et encore exercées… ».


Des défis à relever


Partant du thème choisi cette année en Côte d’Ivoire: « innovation technologique et digitales ; leviers d’inclusion sociales et économiques des femmes », Marie-Irène Richmond Ahoua, a indiqué que « nous pouvons relever le défi en suscitant une prise de conscience de la fracture numérique entre les genres, en plaidant pour des politiques et des cadres juridiques qui visent à garantir la sécurité des femmes et des filles et en agissant ainsi, nous veillerons à ce que les femmes et les filles défavorisées et vulnérables bénéficient aussi équitablement des innovations numériques et technologiques pour leur meilleure santé et pour leur bien-être. Œuvrons également à garantir la sécurité des femmes et des filles surn internet. Cela leur permettra de se libérer de la violence sexiste sur internet, notamment du cyber harcèlement, du harcèlement sexuel, du trafic d’êtres humains et d’atteintes graves à la vie privée »


Avant son intervention, plusieurs personnalités se sont succédé au pupitre. Mme Etiboua Chantal, présidente FEDERAF, M Dano Dapo, directeur régional du Ministère de la femme, de la famille et de l’enfant. Mme Débi Dago Laurentine, présidente du CAFER.

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